Tobias Harris pense que sa progression sur son jeu de passe va aider les Sixers

Source photo : Washington Post

Le jeu de Tobias Harris est encore à étoffer, notamment son playmaking. Si l’ailier s’est vraiment amélioré dans ce domaine ça le rendra non seulement plus fort (et pourquoi pas un palier de plus pour devenir All-Star), mais ça rendra aussi son équipe incroyablement chiante à jouer.

Malgré le départ de Jimmy Butler, les Sixers possèdent toujours une équipe très armée, avec une énorme variation dans les profils : la lecture de Ben Simmons, la domination de Joel Embiid, l’intelligence d’Al Horford, le 3&D (et bien plus) de Josh Richardson et l’efficacité de Tobias Harris.

Justement, l’ailier a bossé sur un de ses points faibles durant l’intersaison, à savoir le playmaking. Tobias Harris n’est pas un joueur qui dribble inutilement, et c’est une des raisons pour laquelle l’ailier veut aider les Sixers. L’ancien Clipper s’est amélioré dans son jeu de passe pour rendre Philly encore plus relou. 

J’ai joué avec quelques bons joueurs ces deux dernières saisons. Je ne dis pas que mes coéquipiers n’étaient pas bons dans le passé. Mais être capable de ralentir le jeu et d’avoir différentes lectures. Et je crois que je continue à grandir, être un meilleur passeur, avoir une meilleure lecture du jeu. Une autre raison pour laquelle j’ai progressé là dessus, c’est qu’en rentrant des tirs, la défense s’ajuste donc je pourrai avoir une meilleure vision sur les autres. Toutes ces choses ont joué. Surtout avec l’équipe que nous avons, la capacité à être tous des joueurs « all around ». Je pense que c’est une compétence qui va nous aider.

Effectivement, tous les membres du cinq majeur de Philadelphie sont plus ou moins corrects dans le playmaking. Et Tobias Harris était probablement le moins fort à ce jeu là. Par contre, on espère que quelqu’un lui a dit qu’il ne fallait pas ressortir à trois points sur Ben Simmons. 

Plus sérieusement, si chaque joueur de Philadelphie met son égo de côté et sert son coéquipier sur un plateau à chaque fois, l’équipe coachée par Brett Brown va devenir sacrément complète offensivement car le plan de jeu a parfois été pauvre en attaque et en manque de solutions. Un collectif avec des individualité fortes, ça fait très…Warriors (pas dans la construction hein), et si leur système permet de déjouer toutes sortes de défense, non seulement les Sixers pourraient beaucoup gagner mais aussi être diablement excitants à voir jouer.

Certes, les Sixers sont à des années lumières du Spurs Basketball (et même du Warriors basketball), mais si tous les joueurs se mettent à jouer les uns pour les autres, il faudra vraiment se pencher sur un énorme collectif qui pourrait naître. Suffisant pour que Harris soit un All-Star ? C’est un autre débat.