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Throwback trashtalking #2 Michael Jordan : les plus belles anecdotes de « His Airness » !

Source photo : Twitter
Il y a quelques semaines, nous évoquions le trashtalking actuel en NBA et les règles qu’il comporte. On va pas se mentir, ça nous a collé un gros sentiment de nostalgie et on a eu envie de se replonger dans certains des meilleurs moments de cet art. Après Larry Bird, il est temps de s’intéresser au meilleur joueur de l’histoire du basketball professionnel !

Michael Jordan figure en tête de nombreux domaines : il est le meilleur joueur de l’histoire de la NBA, le joueur le plus clutch de ce sport, le sportif avec la meilleure apparition dans un film Looney Tunes etc. Si ses plus grands exploits sont connus de tous, il y a un aspect que beaucoup ignorent. His Airness était en réalité bien loin de l’image lisse que la plupart des médias lui donnaient et distribuait de la punchline à plus savoir quoi en foutre.

Tout le monde se souvient des dunks énormes que Jordan claquait en plein match. Après en avoir posé sur le petit John Stockton, le proprio du Jazz, Larry Miller lui hurlera de se frotter à quelqu’un de plus grand. L’action d’après, il grimpera sur Mel Turpin, 2.11m avant de se tourner vers Miller pour lui demander s’il était assez grand ! Il suffisait de demander.

Un soir de 1996, c’est le rookie Jerry Stackhouse qui aura la mauvaise idée de provoquer Jordan.

« I can beat M.J on a one-on-one. »

Pour bien montrer la stupidité de cette déclaration, Michael lui en mettra 48 dans la tronche ce soir-là.

Un an plus tôt, il avait déjà calmé les ardeurs de Darrick Martin, qui évoluait aux Vancouver Grizzlies. Ce dernier voyait son équipe mener au score et s’est permis de glisser

« Je vous avait dit que je gagnerais »

Aux joueurs des Bulls. Grave erreur, Jordan rentre illico sur le terrain et inscrira 19 points en 6 minutes pour remporter la partie.

Une autre fois, lors d’un match de Summer League, Jim Jackson profitera d’un Michael Jordan en mode échauffement pour inscrire plusieurs points et commencer à prendre la confiance. Seul problème ? Les chaussures à ses pieds… Comme lui fera justement remarquer Jojo :

« Tu parles beaucoup pour un mec qui porte ma collection de chaussures. »

Ce n’est pas la seule fois où le type avait montré les dents en pré-saison. En 1987, il s’était occupé du jeune Reggie Miller, connu plus tard pour son assez grande gueule sous le maillot des Pacers. A la mi-temps d’une rencontre, il avait rentré 10 points pour seulement 4 pour son adversaire. Evidemment, il a commis l’erreur de le faire remarquer à son altesse. En seconde période, Michael en inscrira 40 sans laisser l’opportunité à Reggie d’en rentrer un seul… Il le gratifiera d’un

« Ne parle plus jamais au Jesus Noir ainsi ».

Peu importe ce que Jordan avait vraiment en tête en sortant cette phrase, Reggie Miller avouera ne plus jamais avoir essayé de l’emmerder après cet événement.

Dans la catégorie « répondre sans parler », il était aussi performant. En fin de rencontre face à Dikembe Mutombo, il répondra aux noms d’oiseaux que ce dernier lui balançait en rentrant un lancer-franc les yeux fermés. La façon polie de dire « t* gueule » on suppose…

Mais Michael Jordan ne se contentait pas de répondre aux imprudents non, il l’ouvrait constamment et ne se privait pas de trashtalker tout ceux qui passaient dans son sillage. Il provoquera un pauvre Craig Ehlo en l’invectivant en plein match :

« Tu sais que tu peux pas défendre, tu le sais. Vas-y essaie et tu verras. »

Bien entendu, Jordan avait raison. Une autre fois il imitera même Larry Bird en annonçant à l’avance le déroulement de l’action à venir à Nick Anderson du Magic d’Orlando. L’anecdote vient de Shaquille O’Neal himself, qui raconte les mots balancés par le numéro 23 des Bulls :

« Je vais venir de derrière. Je vais passer deux fois la balle entre mes jambes. Je vais feinter le tir puis rentrer un jumper. »

A-t-on besoin de préciser que le plan s’est déroulé pile comme prévu ?

Steve Smith doit avoir un bon souvenir de la légende aussi. Un soir en plein match, il entendra Jordan dire « 40 » avant de rentrer un tir. Puis « 38 », « 36 » dans la foulée. Avant de réaliser que Michael faisait tout simplement le décompte des points qu’il souhaitait lui planter sur la tronche dans la soirée. Hardcore quand même.

Tout le monde ou presque connaît le fameux

« C’était Dieu déguisé en Michael Jordan ce soir »

Après les 63 points inscrits par Jojo en playoffs contre Boston. Mais peu savent ce qu’il s’était passé quelques jours plus tôt. Lors d’un golf effectué avec bon vieux Danny Ainge, à l’époque membre des Celtics, Jordan dira :

« Repose toi. Tu vas en avoir besoin. Parce que dans quelques jours ça va être hard ».

Michael était réellement détestable avec la plupart de ses coéquipiers. C’est un fait, surtout dans les premières années de sa carrière, avant que les titres n’arrivent. Il pouvait les critiquer dans la presse, dans le bus, dans l’avion, à l’entraînement, sur le terrain pendant un match, bref partout. Un exemple ?

« You’re a loser ! You’re always been a loser ! »

Ces mots doux étaient pour Rodney McCray, qui ne tournait qu’à 3.5 points de moyenne. On l’a encore moins vu après cette altercation. On sait tous que sa relation avec Scottie Pippen a été le moteur principal des 6 titres acquis durant les années 90. Ca na pas empêché Mike d’emmerder Scottie un soir où ce dernier avait été très moyen. Michael a alors pris la fiche de statistiques générale, a fait semblant de réfléchir, puis a demandé

« Encore une migraine Scottie? » (en référence au fameux match de playoffs où Pippen avait affirmé avoir mal joué à cause de migraines)

Sortir ça à son coéquipier et fidèle lieutenant, c’est pas beau. Le faire avec les médias à 2cm, c’est carrément moche ! Ah ben, quand on joue avec lui mieux vaut être performant les 82 matchs de la régulière…

On y arrive. LE plus grand moment de trash talking de toute sa carrière ! Il y a des mots qui blessent un joueur et le font sortir de son match. Et il y a des mots qui brisent le reste d’une carrière ! C’est ce qui est arrivé au pauvre Mugsy Bogues, évoluant alors à Charlotte. Avec 1.60m au compteur, le meneur avait l’habitude d’entendre des blagues sur sa taille. Mais il ne pouvait pas être prêt à ce que Jordan avait décidé de lui balancer lors des playoffs 1995. En défense face à Mugsy, Jojo va tout simplement arrêter de le presser et le toisera en déclarant

« Vas-y shoote putain de nabot ! »

La violence à l’état pur. Le meneur tentera le shoot et le ratera… Ses stats en carrière après ce tir ? 5.9 points par match, lui qui tournait au double avant. Il avouera lui même qu’il ne retrouvera jamais sa confiance après cette action. L’ambiance a dû être sympa pendant le tournage de Space Jam..

En parlant de Space Jam, Keith Gibbs, qui jouait alors dans de nombreux films sur le basket, avouera que lorsque Michael Jordan et les autres stars du film (Barkley, Ewing et cie) faisaient des matchs d’entraînement, il s’était retrouvé à défendre sur lui pour une action. On le laisse raconter à notre place : 

« Il a rentré un shoot de 11 mètres sur ma tête. C’était absurde: avec une jambe en avant, la langue sortie, tout le bordel… Il a marqué un jumper de 11 mètres et il m’a lancé « dégage de ce putain de terrain. »

C’était ça Jordan, un compétiteur de chaque instant, qui ne laissait personne se mesurer à lui, que ce soit un Hall of Famer ou un Jean-Michel Random. La liste serait encore longue, mais on arrête les anecdotes pour cette fois. Non allez une dernière ! Et une récente en plus ! A une réunion des propriétaires de franchises, Michael, en tant que proprio des Hornets, en a marre d’entendre Joe Lacob des Warriors clamer que sa franchise a des années lumières d’avance sur la concurrence. Il lui glissera un savoureux

« Tu sais, 73 wins sans titre, ça vaut de la merde. »

Le pauvre Joe n’a pas eu d’autre choix que d’approuver.

Certains diront que Jordan était un enfoiré de par son comportement. Et ils auront raison. La seule question c’est : Tous ces moments de trashtalking ne le rendent-ils pas encore plus grand ? Personnellement, c’est un grand OUI ! Ce qu’on aimait chez les Barkley, Bird ou Payton se trouvait aussi chez His Airness. Le seul regret, c’est de ne pas avoir pu le vivre à l’ère des réseaux sociaux.
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