Steve Kerr était de sortie sur un podcast des Warriors et il en a profité pour parler de beaucoup de choses. Et ce qui a fait la une des plus gros sites, c’est son intervention sur la saga Anthony Davis. Le coach n’a pas aimé la manière dont cela s’est effectué.
De février jusqu’à son trade, Anthony Davis a animé le mercato à lui seul de par toutes les rumeurs qui ont circulé sur la star. A la base, le joueur avait demandé son transfert, et clairement, Steve Kerr n’est pas fan. Pour le coach de Golden State, c’est mauvais pour la ligue.
Je vais parler de la situation d’Anthony Davis. Lorsqu’on vous avez un gars qui est bonne santé, et à qui il reste quelques années sur son contrat et qui dit ‘Je veux partir’. C’est un réel problème sur lequel la ligue doit se pencher et les joueurs doivent être prudents avec. Lorsque vous signez votre contrat, vous vous engagez pour un effort, pour jouer pour votre équipe, votre ville, vos fans. Une fois le contrat terminé, alors vous avez complètement le droit de partir. Mais quand on signe un contrat, on devrait y être lié. Si on parvient à un accord avec l’équipe, alors oui, se séparer reste la meilleure solution. Mais là, pour Davis, c’est plus ou moins révolutionnaire et j’espère pas que c’est une tendance car c’est mauvais pour la ligue.
Alors, évidemment, il est mieux que les joueurs respectent leurs contrats mais cependant Steve Kerr ne doit pas oublier deux choses : tout d’abord, nous sommes dans une ère où les joueurs recrutent d’autres joueurs et puis surtout, les joueurs sont parfois transférés de manière assez étrange par leurs GMs. On pense notamment à Harrison Barnes, tradé en plein match. C’est un business dans les deux sens.
D’autant qu’on se demande pourquoi Steve Kerr prend l’exemple d’Anthony Davis, qui est bien sûr un concurrent direct. En effet, le coach des Warriors aurait pu citer les exemples d’un certain Kawhi Leonard, d’un certain Paul George (par deux fois qui plus est).
Il n’est jamais bon pour les deux camps de retenir un joueur qui souhaite absolument partir. Or (et comme la plupart du temps), c’était le cas avec Anthony Davis. Peut-être que Steve Kerr a tout simplement le seum qu’un concurrent direct récupère un top player.