Avant hier avait lieu le début du final four et la rencontre entre UConn et Stanford n’a pas déçu. Haley Jones voulait défendre son titre mais est tombée sur la bande de Paige Bueckers, qui n’aura pas craqué sous la pression malgré la tentative de comeback des Cardinals.
UConn face à Stanford, c’est un peu Duke face à North Carolina. Non pas en terme de rivalité mais sans manquer de respect aux autres programmes, la finale avant l’heure avait bien lieu entre ces deux facs. On parle aussi de deux programmes assez populaires. Uconn avec ses superstars et Stanford qui a provoqué le coup de cœur chez pas mal de monde dans la bulle. Puis il serait mentir que l’effet « Stephen Curry » ne joue pas en leur faveur avec des caméras toujours à l’affut. D’une part, Azzi Fudd (Uconn) est l’une de ses protégées, Steph connait aussi très bien Paige Bueckers (UConn) et cerise sur le gâteau, sa mère n’a raté aucun match de Stanford, puisqu’elle a été coéquipière de la maman d’une des superstars de Stanford : Cameron Brink.
Le talent de Paige Bueckers résumé en une vidéo. Elle engrange les pullups. pic.twitter.com/Xjqw8j72jm
— NCAA France (@ncaafrance) April 2, 2022
Parlons tout de même du terrain, c’est l’essentiel. L’adresse n’a pas toujours été présente mais quel combat entre les deux programmes ! En demi-finale et quel que soit le sport, la discipline, nous n’attendons jamais vraiment un match d’attaque. Ce qu’on veut c’est de la compétition, un finish fou et surtout des soldats sur le terrain. C’est exactement ce qui s’est passé. Paige Buckers et Azzi Fudd ont naturellement été les leaders lors de l’entame, dans un match au combien crispé et au scoring assez faible. Comme on aime à le dire, ce sont toujours les couteaux qui font la différence dans les grands matchs. Les superstars vont toujours assurer et même si parfois l’adresse n’est pas au rendez-vous, leur engagement n’est jamais à remettre en cause. Et en parlant des seconds couteaux, chacun au bon moment, Westbrook et Williams trouveront le chemin des filets pour s’octroyer le momentum. Derrière les 14 points de Paige Bueckers, ce sont les seules joueuses à atteindre les 10 points.
Le scénario est assez ironique puisque beaucoup avaient prédit qu’il se déroulerait ainsi mais en faveur de Stanford. Haley Jones et Cameron Brink vont être bien seules dans ce match, pour courir derrière le score. 20 points, 11 rebonds et 3 passes pour la première citée, 15 points et 7 rebonds pour la seconde. Elles doivent beaucoup forcer leur jeu, au détriment du collectif, qui a mal choisi son jour pour mal shooter : un terrible 4/23 à 3 points. Tout au long du match, il y a toujours cet écart de 2 possessions au grand maximum. On croit alors que tout est fini pour les Cardinals après un nouveau 3 points pour Williams et une contre attaque de Paige Bueckers. Le miracle se produit pour Stanford à une minute de la fin. Les shoots rentrent enfin et UConn aligne les turnovers, jusqu’à avoir eu chaud aux fesses avec un écart de 2 points. C’est finalement Williams qui scelle leur sort sur la ligne des lancers.
C’était un match à avoir des crises cardiaques et on a pu voir que la défense et les lancers, faisaient gagner les matchs. Stanford ne pourra pas faire le back to back mais UConn a envie de remonter sur le trône après n’avoir plus gagné le titre depuis 2016.
Les images qu'on aime dans le sport, surtout en NCAA, vraie reconnait vraie ❤️
Ce ne sont pas seulement des talents générationnels qui marqueront leur temps mais des joueuses qui veulent déjà changer le basket pour la nouvelle génération de jeunes filles pic.twitter.com/ewo9rNcNoU
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