Les Spurs réalisent le comeback de la nuit après avoir été mené de 23 points d’écart. Pour le Thunder il y a beaucoup de questions à se poser, notamment dans le money-time.
On avait vu beaucoup d’efforts, de progrès chez le Thunder, avec un Paul George retrouvé notamment. Il avait fait deux gros cartons, dont un sans Carmelo Anthony. On se demandait comment ça allait se passer avec le retour de Melo. Si au début de match c’est cool, quelle catastrophe dans le money-time. Paul George va être snobé d’une force monumentale et quand il prend le ballon, il perd son rythme. Trop collectif, il perdra un ballon très important car avec sa passivité, il aurait dû attaquer le panier au lieu de ressortir sur Westbrook… Que dire de ses deux lancers ratés, sans oublier son shoot de l’égalisation lui aussi raté. Le Thunder a montré son plus mauvais visage en fin de match. Une équipe désorganisée où on ne savait pas qui commandait.
Le match n’aurait jamais dû se passer comme ça pour le Thunder. Leur entame est parfaite, il n’y a rien à jeter. La balle tourne, Westbrook est agressif, la taille du bandeau de Melo est démesurée, tout va bien dans le meilleur des mondes, avec un 1er quart-temps ponctué par le score de 32-15. Puis tout ira mal par la suite où les coéquipiers de Steven Adams ne gagneront plus aucun quart-temps…
San Antonio l’emportera grâce à une énorme défense, comme d’habitude et aussi quelques perles à 3 points. Lamarcus Alridge aura été stratosphérique, avec un panier décisif en fin de match et que dire de Danny Green qui voulait enfiler les paniers à foison. La dernière possession est tellement à l’image du jeu du Thunder. Le système est bon, tout le monde touche la balle, ça se bat mais il y a une incohérence folle. Carmelo Anthony aura beau eu avoir la chance d’égaliser, malheureusement il mort la ligne et il ne le sait pas encore mais OKC est condamné à la défaite…
Toute l’ironie est là. Westbrook aura forcé une bonne partie du match mais n’a rien voulu faire dans le money-time, à part servir Melo. Pendant ce temps-là, PG s’est caché et c’est tout OKC qui a craqué. On espère que c’est qu’une erreur de parcours mais quand ça se corse, le naturel revient souvent au galop…