Si les Bulls ne démarrent pas l’exercice NBA 2022-2023 de manière aussi tonitruante que la saison dernière, ils disposaient tout de même d’un bilan à l’équilibre (4-4) avant d’accueillir les Hornets au United Center. Ils peuvent surtout se féliciter du très bon apport de Goran Dragic, toujours très utile dans son rôle de vétéran en sortie de banc, et ce dernier s’est encore illustré cette nuit.
Il faut dire qu’il y avait à craindre à la mène du côté des fans des Bulls. Après avoir squatté l’infirmerie depuis Janvier, Lonzo Ball n’a pas passé l’été le plus tranquille de sa vie sur le plan médical, avec 3 opérations au genou gauche, alors que l’évaluation initiale annonçait 6-8 semaines de retrait des parquets. 10 mois plus tard on est pratiquement convaincu que Lonzo ne jouera pas une minute avant la draft de Victor Wembanyama, c’est pourquoi le front office de Chicago a eu la bonne idée de signer Goran Dragic, créateur propre et bon shooteur, histoire d’apporter un peu d’aide au sophomore Dosunmu à la mène.
Une petite huitaine de matchs plus tard, le Slovène tient toutes ses promesses : leadership en sortie de banc, passes, tir, Goran Dragic est en feu (54.2% du parking sur la saison) et ce ne sont pas les Hornets qui diront le contraire alors qu’il leur a infligé un 3/4 au tir en plus de 3 passes en seulement 7 minutes lors de la première mi-temps. Histoire de régaler le United Center, il s’est même permis une remise en jeu toute en malice en s’appuyant sur le dos de JT Thor.
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— NBA TV (@NBATV) November 3, 2022
A 36 ans, Dragic semble donc en avoir encore sous le capot et il fait le bonheur de Billy Donovan, rappelant un peu sa « version Heat » entre 2014 et 2020. Ca ne suffira peut-être pas à faire oublier Lonzo Ball, mais son association dans le backcourt avec Alex Caruso devrait embêter pas mal de secondes units cette saison !
Quand Victor Wembanyama commence à agacer le « vrai public français »