Légende de la NBA devenue consultant non moins légendaire, Shaquille O’Neal a rêvé de la NBA toute sa vie. Dans sa jeunesse, tout ce qu’il voulait, c’était devenir le nouveau Patrick Ewing.
Quand on est un enfant américain passionné de basket-ball qui grandit dans les années 70’s et 80’s, on peut avoir de nombreuses idoles. Surtout quand on joue au poste de pivot : la domination collective de Bill Russell, la domination individuelle de Wilt Chamberlain, ou encore celle de Kareem Abdul-Jabbar quelques années plus tard. Autrement dit, il y a du beau monde au portillon. Le petit Shaq, lui, rêvait d’imiter celui qui allait devenir une légende new-yorkaise, Patrick Ewing.
« Mon père a toujours dit qu’il allait faire de moi un joueur comme Bill Russell, Kareem Abdul-Jabar et Wilt Chamberlain… Un jour, je regardais Patrick Ewing à Georgetown… J’ai dit à mon père que je voulais être comme lui… Donc je regarde Patrick Ewing, il portait le 33, et comme je devenais meilleur, je voulais être comme Patrick Ewing. C’était le premier gars contre lequel j’étais réellement intimidé quand j’ai joué contre lui. »
En 1985, New York sélectionne Patrick Ewing en première position de la Draft. En 15 saisons passées dans la grosse pomme, The Beast from the East va devenir une légende, si ce n’est le plus grand joueur de l’histoire des Knicks. Pour un garçon aux dimensions monstrueuses et prêt à tout casser sur un parquet, il est un modèle de leadership et de combativité. S’ajoute à cela un talent offensif indéniable et le fait qu’il soit le pilier d’une des meilleures défenses de l’histoire de la NBA, et vous avez un des plus grands pivots de l’histoire.
Pas étonnant de voir Shaq s’être inspiré de Patrick Ewing au cours de son adolescence. Avec une différence d’âge de dix ans, il a pu suivre sa carrière tout en construisant la sienne avant de retrouver son héros sur les parquets dès la saison 1992-1993, durant laquelle The Big Diesel a fait son apparition. Ce dernier n’a jamais caché son admiration pour le pivot des Knicks, le défendant souvent lorsque l’on oublie de le mentionner quand on parle des meilleurs joueurs de l’histoire. De quoi rendre notre Shaq tout émotif.