
NBA – Indiana pensait avoir mis la main sur la série. Mais visiblement, il restait cinq minutes et un Shai Gilgeous-Alexander sous stéroïdes de clutch. Le Thunder a survécu à un naufrage à trois points, aux envolées d’Obi Toppin, et à une salle en fusion. Et a tout renversé dans un final que même Netflix aurait refusé pour “trop tiré par les cheveux”.
Si cette série était un roman noir, ce Game 4 serait le chapitre où le héros perd tout avant de sortir un flingue planqué sous la table. Pendant 43 minutes, Indiana a dicté le tempo et muselé Shai Gilgeous-Alexander (35 points à 12/24, oui avec ses stats on ne dirait pas mais je vous le jure). Ils sont montés en température avec les bombes d’Obi Toppin (17 points) et les drives de Pascal Siakam (20 points). Mais dans les cinq dernières minutes, le Thunder a planté un 12-1 sec comme un coup de pelle. Et soudain, plus un bruit dans la Gainbridge Fieldhouse. Juste Shai Gilgeous-Alexander qui récite son alphabet du clutch pendant que Tyrese Haliburton (18 points) regardait le chrono défiler comme un touriste à Times Square.
SHAI GILGEOUS-ALEXANDER IN THE 4TH QUARTER:
15 POINTS
1 STEAL
1 BLOCK
79% TS
+16LEGACY GAME FROM THE BEST PLAYER IN THE WORLD SERIES TIED 2-2
— Ahmed/The Ears/IG: BigBizTheGod 🇸🇴 (@big_business_) June 14, 2025
Jusque-là, on attendait le match signature. Ça avait mal commencé. Mais on l’a eu. Shai Gilgeous-Alexander n’a pas seulement scoré. Il a orchestré, asphyxié, dominé. Dans les cinq dernières minutes, il a inscrit 15 des 16 derniers points d’OKC, pris ses responsabilités, convertit ses lancers et même glissé un petit marché non sifflé pour la postérité. Jalen Williams (27 points) l’a parfaitement secondé, tout comme Alex Caruso (20 points, 5 interceptions). Le genre de type qui ferait paniquer un coffre-fort. L’équipe a shooté à 17 % de loin (3/17). Aucune importance. Dans le money time, seule la sueur compte.
VINTAGE SGA. 🔥🔥🔥pic.twitter.com/zjPrZxTcT8
— NBACentel (@TheNBACentel) June 14, 2025
Indiana avait le contrôle, l’adresse, l’énergie. Mais comme souvent, les certitudes se sont évaporées au premier nuage. Tyrese Haliburton n’a plus marqué après son tir à 3’20, Bennedict Mathurin (match cataclysmique) a collectionné les erreurs et Andrew Nembhard a disparu dans le money time. Tout ce qui avait rendu les Pacers dangereux s’est évaporé. Le jeu collectif, la confiance, l’intensité. Un point marqué dans les trois dernières minutes, un public glacé et une impression d’échec presque tragique. Comme un athlète qui chute à 5 mètres de la ligne d’arrivée.
The Indiana Pacers in the last 2 minutes of Game 4 pic.twitter.com/AVX9zUIjTG
— Bussin’ With The Boys (@BussinWTB) June 14, 2025
Cette série est une montagne russe mais le Thunder a récupéré le wagon de tête. Avec ce succès à l’extérieur, Oklahoma City reprend l’avantage du terrain. Et plus encore. Ils reprennent l’élan. La défense est revenue, Chet Holmgren (15 points, 14 rebonds) a dominé la raquette et l’équipe a montré une résilience d’escouade de vétérans. Lundi, retour à la maison, avec un public prêt à exploser. Indiana a peut-être laissé passer sa meilleure occasion. Et maintenant, c’est le Thunder qui entre dans le Game 5 avec les deux mains sur le volant.
Les Finals 2024, ce n’est pas du basket. C’est du Shakespeare avec des écrans. OKC était au bord du gouffre, ils ont répondu avec une tempête. Indiana devra s’en remettre vite. Parce que si Shai Gilgeous-Alexander continue à jouer comme un patron d’une ancienne dynastie, la foudre pourrait bien frapper deux fois.
