Shai Gilgeous-Alexander, le patron d’OKC, éblouit dans un match 7 légendaire et passe un cap

NBA – Shai Gilgeous-Alexander envoie les siens en finale de conférence contre les Wolves d’Anthony Edwards et Rudy Gobert. Nikola Jokic et les siens ont logiquement craqué mais s’il y en a bien un qui a réalisé le match parfait, c’est SGA. Ils ne sont pas beaucoup à être si fort dans un match 7.

Il y a des soirs où les superstars rappellent pourquoi elles portent ce titre. Shai Gilgeous-Alexander a livré une prestation d’anthologie lors du match 7 des playoffs, prouvant qu’il n’a pas volé les suffrages pour le titre de MVP… Enfin quand il soulèvera le trophée si tout se passe bien pour là. Et ce soir-là, SGA a dépassé toutes les attentes, transformant les doutes en admiration.

Après un match 3 critiqué, où certains ont jugé son sourire comme un manque d’intensité, SGA a répondu sur le terrain avec la force d’un chef. Face à Nikola Jokić, le meilleur joueur du monde, et dans l’ambiance étouffante d’un match 7 à domicile, il a admis sans détour : « J’étais stressé, pour être honnête. » Mais ce stress, il l’a transformé en carburant. Avec 35 points à 12/19 au tir, dont un 3/4 à trois points, SGA a été tout simplement impérial.

Le scénario semblait pourtant mal embarqué pour OKC. L’équipe se faisait malmenée, les fans perdaient espoir, et la défaite pointait à l’horizon. Mais c’est dans ces moments que les grands joueurs se révèlent. Porté par un SGA en mode patron, le Thunder a renversé la vapeur, notamment grâce à un deuxième quart-temps monumental (39-20) qui a changé la dynamique du match. Jokić, si dominant d’habitude, s’est retrouvé spectateur, quasi inexistant dans le troisième quart-temps. Une victoire finale 125 à 93.

Ce n’était pas juste une victoire, c’était une démonstration. Shai Gilgeous-Alexander ne peut pas se permettre de mauvais matchs, surtout en playoffs, et encore moins dans un match décisif et il l’a compris. Mission accomplie. Ce match 7 n’était pas comme les autres : il a consacré Shai Gilgeous-Alexander comme un leader incontestable, capable de porter son équipe face aux plus grands, sous la pression d’un public bouillant. OKC peut rêver grand, car son étoile brille plus fort que jamais. La défaite de l ‘année dernière contre Luka Doncic et Kyrie Irving l’ont fait grandir.