
NBA – Les Finales, c’est demain. La planète NBA est en ébullition. Sauf Shai Gilgeous-Alexander, lui est en claquettes. Pendant que les analystes calent leur 8e débat sur « clutch ou pas clutch », il s’offre un combo famille, silence radio et zéro basket à l’écran. Le MVP est prêt. Mais à sa façon.
Pendant que tout le monde monte en pression, analyse, décortique et rafraîchit les feeds NBA pour la 37e fois de la journée, Shai Gilgeous-Alexander, lui, appuie sur pause. Le MVP fraîchement sacré, aussi bien en saison régulière qu’en finale de Conf, a choisi une approche mentale digne d’un moine Shaolin : couper tout ce qui pourrait polluer sa bulle.
« Honnêtement, je me déconnecte complètement. J’éteins ma télévision, je ne regarde pas le basket. »
Une stratégie presque à contre-courant, alors que le monde du basket s’apprête à scruter ses moindres gestes. Parce que si SGA sort un chef-d’œuvre en Finales et ramène la bague avec un éventuel troisième trophée de MVP, on parlera très sérieusement de l’une des plus grandes saisons de l’histoire.
Loin des séances vidéo et des briefings tactiques, Shai Gilgeous-Alexander choisit un autre camp : celui des siens.
« Je passe du temps avec ma famille, mes amis. «
Un peu comme si, pour garder la tête froide, il fallait sortir du micro-ondes NBA et aller respirer l’air pur du quotidien. Pas besoin de triple écran, de scout report ou de réécriture mentale de chaque possession : son mental se recharge dans la simplicité. Et franchement, quand on joue pour une place dans l’histoire, autant garder son cerveau à 100% de batterie.
Là où d’autres enchaînent les séances vidéo, podcasts motivationnels et méditation sponsorisée, le Canadien choisit le contre-pied total : la normalité. Une balade avec son chien, un resto entre potes, une soirée jeux de société. Voilà le programme d’un mec à deux doigts d’inscrire son nom parmi les légendes. Et c’est peut-être ça, le plus déroutant. Cette capacité à rester lui-même dans un moment où tout pousse à se transformer en robot de performance. Pas besoin d’afficher une rage calculée ou un discours viral, Shai Gilgeous-Alexander avance en silence. Et à force, ce calme devient presque flippant pour l’adversaire.
Si Shai Gilgeous-Alexander coupe tout, ce n’est pas pour fuir, c’est pour mieux viser. Parce qu’au bout du silence, il pourrait bien trouver sa propre voie, sans chercher à imiter qui que ce soit. Une trajectoire à son image : discrète, maîtrisée, mais terriblement impactante. Et si ça marche ? On connaît déjà le prochain tuto de préparation mentale sur YouTube : mode avion activé.
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