Les Lakers rentrent dans une période charnière de leur futur. La fameuse free agency où ils devront taper fort, afin de recruter une ou plusieurs stars. Comptez sur Magic Johnson pour faire tout ce qu’il peut.
La cité des anges sort d’une saison avec 35 victoires et 47 défaites. Avec tous les jeunes, la blessure de Lonzo Ball, c’est tout de même une bonne nouvelle. Maintenant, il faut passer au stade supérieur. Même s’il a été très bon, Brandon Ingram n’est pas encore la star attendue. Magic Johnson nous avait promis une saison à 20 points de moyenne, il en est encore bien loin.
Maintenant, il y a une free agency à attaquer. De grosses stars sont présentes et depuis déjà un an, il a fait le forcing pour attirer Paul George. Le projet va même plus loin puisqu’il voudrait pécho Leonard et James. Une tâche ardue car depuis quelques années maintenant, beaucoup de promesses pour des stars mais aucune ne vient. En cas d’échec, il est prêt à prendre ses responsabilités l’été prochain :
« Si nous ne recrutons pas de superstar cet été ce ne sera pas un échec. Si l’été prochain personne ne signe, je vous dirai que c’est un échec. Mais si vous nous jugez sur un été c’est idiot. Il faut nous donner du temps. Quand j’ai pris ce boulot je vous ai dit que ça allait être un projet sur deux étés, cet été et le prochain. Voilà. Et si je n’y arrive pas, je démissionnerai, Jeanie n’aura pas à me virer, je me mettrai à l’écart, parce que dans ce cas je ne peux pas faire ce job. »
Toujours dans cette conférence de presse, avec des airs de boss, il essaye de rassurer en déclarant qu’il est allé 9 fois en finale, qu’il ne subit pas la pression mais elle est bien présente. A côté de lui Rob Pelinka, semblait bien moins serein. Jeanie Buss semble être une femme gentille, jolie, appréciable mais elle a le sang de Kobe quant au business. On parle d’une grande dame qui n’a pas hésité à dégager son frère, qui voulait prendre le contrôle des Lakers. Alors Magic Johnson ou pas, ce n’est pas son problème. Elle veut une équipe compétitive, tout comme les fans, dans le même temps, il ne faudra pas aller trop vite en besogne. Ne pas échanger n’importe qui car le noyau jeune reste solide et si c’est bien coacher, que la direction garde les bons joueurs, dans 2-3 ans, les playoffs sont quasiment garantis. Rendez vous donc ce week-end…
Sacré Magic Johnson. Même quand il doit porter une ville sur le dos, il le fait avec sourire et classe. Tout le mal qu’on lui souhaite, c’est de monter une équipe et tous les fans n’en seraient que ravis, pour donner le change contre Golden State.
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