Russell Westbrook a encore réalisé une performance historique cette nuit face aux Pacers. Avec un triple double avec plus de 20 rebonds et 20 passes, il devient le seul joueur à avoir réalisé au moins deux fois cet exploit. Westbrook qui se voit d’ailleurs comme le meilleur playmaker de la ligue, et il a plusieurs arguments.
Nouvelle soirée historique pour Russell Westbrook. 14 points, 21 rebonds et 24 passes dans la victoire 154 à 141 des Wizards face aux Pacers, on peut parler de nuit historique. Avec cette performance, il dépasse Wilt Chamberlain dans la catégorie des monstres statistiques (en tout cas dans celle-là). Les deux étaient les seuls à avoir fait un match à plus de 20 rebonds et 20 passes. Westbrook devient le seul à l’avoir fait deux fois. Des statistiques hallucinantes, que l’on a presque du mal à analyser tant elles sont énormes. Avec ses 24 passes, Russell Westbrook démontre une fois de plus sa capacité à faire jouer ses coéquipiers, et ne pas être dans une ambition de scorer à tout prix. Une dimension collective dont se vante l’ex MVP.
« Personnellement, je me sens comme le meilleur playmaker de la ligue »
Russell Westbrook juste là pour le fun pic.twitter.com/ggsLbIjaMs
— The Daily Dunk (@TheDailyDunkfr) May 4, 2021
Des propos corroborés par son coach, Scott Brooks.
« Les meneurs ne font pas ce qu’il fait. Il n’est pas normal, il n’est pas fait du même bois. Il peut y avoir quelqu’un qui shoote mieux. Il pourrait y avoir quelqu’un qui fait certaines chose mieux. Mais il n’y a personne dans l’histoire du jeu qui soit capable de faire ce qu’il fait au travers de la feuille de match »
Mais remettons dans le contexte des playmakers NBA actuels. Westbrook se considère comme le meilleur, et les stats vont de ce sens, c’est le meilleur passeur de la ligue (11 passes par match). Malgré tout, la question se pose. En tant que meneur de jeu pur, est-ce qu’un Chris Paul n’est pas meilleur. Et même sans parler de pureté de meneur, est-ce qu’en gestion d’une attaque vous ne préférez pas LeBron James, Trae Young, James Harden ou Luka Doncic ? On sait que le meneur des Wizards peut avoir de vraies défaillances de vision de jeu dans les fins de match. Son jeu se rapproche beaucoup plus d’un monstre athlétique comme Oscar Robertson (à qui il est souvent comparé) que de celui d’un Steve Nash ou de Jason Kidd.