Denver aurait dû repartir avec la victoire, sauf qu’un certain Russell Westbrook est venu frapper à la porte et le temps d’une soirée, on a pu revoir le joueur de l’année dernière.
Victoire du Thunder ? Oui. Victoire de l’équipe ? Absolument pas. Le début de rencontre de l’équipe de Billy Donovan est plutôt sexy et il n’y a rien à leur reprocher. C’est à peu près comme ça à tous les matchs. Une qualité, une intensité mais ça ne tient que 5 à 10 minutes et après c’est le début de l’explosion. Denver aura mis un quart-temps à se mettre dans son match. En se prenant 32 points dans le 1er quart-temps et en inscrivant que 18, les Nuggets se sont condamnés tout seul malgré 5 joueurs à 10 points ou plus.
Après un match à 5/18 du côté de New-York, Carmelo Anthony aura réussi à faire pire lors de ce match, qui se joue encore contre une des ses ancienne équipes : 4 points, 6 rebonds et 2/6 au shoot. Toujours pas de défense et même s’il veut la jouer collectif, son impact n’a pas lieu d’être.
Paul George est toujours pareil. Trop effacé en attaque, il n’a pas beaucoup les ballons entre les mains et quand c’est le cas, il n’est pas très agressif. Ce n’est pas le cas de sa défense, où rien ne peut lui être reproché, comme d’habitude : 8 points, 6 rebonds, 3 interceptions et 3/13 au shoot.
Dans tout ce marasme, il y en a au moins un qui arrive à relever la tête et c’est bien Russell Westbrook. Comme dit le dicton, on peut faire dire n’importe quoi aux chiffres et c’est encore plus vrai avec le meneur. Ce qui nous a impressionné avec le joueur, c’est sa façon d’être son body language et non sa feuille de match. C’était vraiment celui d’un mort de faim, d’un MVP. c’était tout simplement le Russell Westbrook de l’année dernière. Encore à la bourre au score, le Thunder comptera sur son joueur vedette. Il leur fait la totale. Un 4ème quart-temps intergalactique avec 16 points et une belle partition : 38 points, 8 rebonds et 6 passes.
Le Thunder peut aussi dire merci à Mike Malone. Lors de la dernière possession, le malheureux prend un temps mort, grave erreur. Car avec ce time-out, il remet l’horloge à 14 secondes, ce qui permet à Westbrook de jouer le coup jusqu’à la fin. Il finira par provoquer une faute et rentrera un lancer donc décisif…
Cela faisait un paquet de temps que Russell Westbrook n’avait pas dépassé les 50% au shoot. Au moins, un des 3 membres du big three aura réalisé un bon match. C’est mieux que rien…