Russell Westbrook a convaincu et a failli être le héros du match : ses performances résideront en son utilisation

Source photo : The Ringer

1er match et 1ère défaite pour les Rockets. Si James Harden s’est fait ronger et a balancé des briques, Russell Westbrook a été bien plus convaincant et sans forcer s’il vous plait. La star de Houston a bien commencé sa saison et on a hâte de voir les prochaines rencontres.

24 points, 16 rebonds, 7 passes. 7/17 au shoot, 3/7 à 3 points et 7/11 aux lancers : Russell Westbrook a livré une feuille de statistiques digne de ses plus grandes heures. Pour son premier panier sous ses nouvelles couleurs, West plante un shoot à 3 points pour le moins chanceux avec la planche et Houston est sur un 12 à 2. Si Brodie a cartonné, ce n’est pas le cas de James Harden mais son coach n’est pas inquiet pour le duo « ça ira pour eux. C’est triste à dire, mais nous n’allons pas gagner 82 matchs cette saison. Maintenant, nous avons la chance d’en gagner 81 ». Pour l’ancien monsieur Pringles, il n’y a pas de quoi s’enflammer, ce n’était qu’un 1er match et même si son équipe a choké alors que Giannis était out dans le money-time, il y a des éléments positifs à en retirer. D’Antoni doit cependant assumer ses responsabilités puisque c’est sa mission de faire fonctionner son duo et surtout faire en sorte que ses deux stars ne se marchent pas dessus.

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Même s’il ne met pas un panier, c’est James Harden qui domine ce début de rencontre, avec un Russell Westbrook se cherchant encore dans son nouveau rôle. Il est très maladroit en 1ère mi-temps et essaye d’accélérer le jeu quand il le peut. En défense, il est par contre irrésistible et semble bien plus concentré qu’au Thunder même s’il a encore ses errances, notamment en backdoor. Ce sera surtout sans James Harden qu’il va se montrer puisqu’il est le ball handler principal. Il peut « contrôler » le jeu et sa relation avec Tyson Chandler est pleine de promesses. Quand il pousse le jeu, on a aussi pu voir à quel point il peut trouver les shooteurs facilement et la star des Rockets reste toujours aussi rapide. Les corners n’ont qu’à bien se tenir dès que le dragster sprinte, les shooteurs swishent. En seconde mi-temps, Russell Westbrook montre toute son activité aux rebonds et que dire de son dernier quart-temps à la limite de la perfection. Même si Harden a souvent le ballon en mains, Westbrook a l’occasion de driver et de diriger le jeu pendant un temps. Pendant la moitié du 4ème quart-temps, il plante 80% des points de son équipe. Il score surtout sur contre attaque – un domaine où il devra briller comme il le fait depuis si longtemps – mais il chauffe tellement qu’il arrivera même à planter à 3 points et peser sur demi-terrain, toujours en étant le ball-handler principal. Par la suite, James Harden reprend le contrôle des possessions de son équipe. Russell Westbrook doit ainsi jouer off-ball, pas un de ses points forts. Il ratera deux shoots à 3 points de suite et il perdra son mojo peu à peu…

Russell Westbrook a été très bon en fin de match mais à partir du moment où il n’a plus eu le contrôle du ballon et qu’il a dû se contenter de rester derrière la ligne à 3 points, son efficacité a chuté. Il en va du rôle de D’Antoni de reconnaître les tendances de la physionomie d’un match. Avec un James Harden à la rue et un Russ on fire, le meneur aurait dû dicter la rencontre. Mais comme on l’a évoqué plus haut, rien de grave à l’horizon, ce n’est que le 1er match et d’ici quelques semaines, l’osmose aura à coup sur une énergie différente et on est assez excité de voir ce que ça donnera.