Après que les frenchies aient fait le tour des studios en France, il fallait bien revenir vers les vrais journalistes NBA. Rudy Gobert s’est exprimé sur le sujet des ricains et l’envie des superstars de venir ou non à la coupe du monde.
D’entrée de jeu, il ne faut pas se mentir. Un ricain préférera toujours d’aller aux Jeux Olympiques, plutôt qu’à la coupe du monde, c’est un fait historique. Après cette fameuse médaille de Bronze, Rudy Gobert a parlé à Marc Stein concernant cette tendance. Durant la dernière coupe du monde en Chine, tous les grands noms se sont éclipsés les uns après les autres. Anthony Davis, James Harden, Demar DeRozan, Russell Westbrook, Kyle Lowry et on en passe un tas. Pour différentes raisons telles que des blessures ou encore préparer la nouvelle saison avec un calendrier pas en adéquation avec la compétition internationale. Des fans NBA peuvent comprendre que ces joueurs aient besoin que leurs superstars se reposent, fassent un break mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Ainsi Rudy Gobert offre une réponse plutôt intelligente :
« Je souhaite que tous les joueurs puissent venir mais ça n’arrivera pas. Ils pensent à eux plus que tout – et c’est compréhensible. C’est du business. Nous devons tous prendre soin de notre famille. »
On ne veut pas tirer sur l’ambulance mais l’histoire des compétitions internationales, depuis que les joueurs NBA peuvent venir, jamais on aura observé un roster aussi faible. Non seulement mal construit à cause des absences mais en plus pas qualitatif. David Stern est d’ailleurs de notre avis et cela ne date pas de cette dernière coupe du monde. Pour l’ancien big boss de la NBA, la FIBA fait une terrible erreur et pousse les joueurs à choisir entre la coupe du monde et les jeux olympiques. On le comprend, puisque vous demandez à des superstars qui jouent 30 minutes par match d’enchaîner une CDM, de jouer la saison puis rejouer les jeux olympiques, en ayant moins d’un moins de césure à chaque fois. Les James Harden, Lebron James et Russell Westbrook ont beau être des machines, on peut les comprendre.