David Fizdale était l’invité de l’émission de Rachel Nichols sur ESPN hier et a notamment assez longuement pu livrer son point de vue sur la situation actuelle des New York Knicks, son ancien employeur. L’occasion de parler de la possible arrivée de Chris Paul. Plus intéressante pour New York que pour le joueur selon lui.
Libre comme l’air depuis qu’il a été relevé de ses fonctions d’entraîneur des New York Knicks en décembre 2019, David Fizdale suit toujours de près la NBA en attendant de relever un nouveau défi. Invité de l’émission « The Jump » de la chaîne ESPN ce vendredi, le technicien de 46 ans a notamment pu livrer son avis sur la situation de son ancienne équipe, à l’aube d’un nouveau départ.
Interrogé sur les cibles annoncées des Knicks lors de la Free Agency mais aussi par le biais de possibles trades lors des prochaines semaines ou prochains mois, Fizdale a notamment évoqué le cas de Chris Paul. Le meneur du Thunder d’Oklahoma City fait régulièrement partie de rumeurs l’envoyant aux quatre coins de la NBA dont à New York. Fizdale y voit un excellent renfort, pétri d’expérience et de talent, pour un groupe bien jeune et justement très inexpérimenté souhaitant passer un cap :
« Est-ce qu’il serait un bon ajout pour eux ? Absolument. Je pense qu’il conviendrait à ces jeunes, -avec Mitchell Robinson sous le cercle- ils auraient plus d’espace, plus de de capacité de tir. Sa position s’adapte à celle des jeunes joueurs qu’ils ont : Mitchell Robinson a besoin d’un Chris Paul, RJ Barrett a besoin d’un Chris Paul, Kevin Knox a lui aussi besoin d’un Chris Paul. Du fait de leur positionnement, de leur effectif, il pourrait se retrouver à New York. Surtout que dans le bas du classement de la conférence Est, on ne sait pas ce qu’il va se passer. Il pourrait arriver s’il se passe quelques mouvements, etc. »
Pour autant, l’ancien adjoint d’Erik Spoelstra au Miami Heat tient à nuancer l’utilité de cette association pour « CP3 », pas spécialement décidé à quitter l’Oklahoma pour l’instant, surtout pour une équipe qui reste bien loin des sommets de la NBA et d’un potentiel sacre qu’il recherche toujours :
« Il aime les grands défis et ne prend pas peur. Mais pour lui, là où il en est dans sa carrière et pour ce qu’il essaie de faire, je ne pense pas que ce soit une bonne chose. »
Chris Paul sort d’une saison de rédemption pleine et très qualitative. À 35 ans, le meneur gestionnaire a prouvé qu’on pouvait encore compter sur lui et qu’il n’avait rien perdu de son leadership et de sa rage de vaincre. Au sein d’un plaisant groupe du Thunder d’Oklahoma City, mélange d’expérience des anciens et de fougue de la jeunesse, Paul a vécu une seconde jeunesse. Avec des moyennes de 17,6 points à 48,9% au tir, 5 rebonds et 6,7 passes lors des 70 matchs qu’il a disputé et ses performances, « CP3 » a rappelé à tout le monde quel joueur il pouvait être.