Il y a des joueurs qu’on aurait aimé voir jouer à la même époque ou dans la même conférence, bien entendu à leur prime. Steve Nash et Jason Kidd, Dwyane Wade et Tracy McGrady ou bien encore Ron Artest et Kobe Bryant. Le meilleur attaquant et le meilleur stoppeur extérieur des années 2000 auraient pu nous donner encore plus de duels, si le destin nous l’avait permis.
On n’évoquera pas l’année 2010 mais l’année 2009. Autour de la table et d’une discussion pleine de beaux souvenirs, il y a un sacré big 3 de gangsters en la présence de Matt Barnes, Ron Artest et Stephen Jackson. Deux se sont côtoyés aux Lakers tandis que les deux autres chez les Pacers. Ils ont tous les 3 eu des moments légendaires avec Kobe Bryant et l’instant évoqué a lieu en playoffs, soit l’événement qu’il adorait le plus dans une saison NBA. La fameuse série entre les Rockets et les Lakers fut la plus excitante, difficile, physique du run de la franchise de Phil Jackson lors de cet exercice 2009. Le shooteur clutch du game 7 contre les Celtics raconte ce qui s’est passé :
« Je suis allé voir l’arbitre et j’ai dit « T’as pas vu ce qu’a fait Kobe ? »et il a dit « Non je l’ai pas vu. » [Ron Artest imite l’arbitre]
Donc je vais voir Kobe et je lui ai dit « Mon frère, ne me fais plus jamais ça mon gars ». Kobe s’en foutait, Kobe était concentré sur le match. Kobe était un tueur. Il était différent et j’admirais Kobe. »
Lors de ce fameux moment, Kobe Bryant et Ron Artest étaient à deux doigt de s’étrangler. Malgré tout, Ron Ron insiste. Il peut y avoir des liens d’amitié en dehors des terrains, mais quand il enfile les sneakers tout est oublié. Après cette série de playoffs, le meilleur défenseur de l’année 2004 a reçu un coup de fil des Lakers et il ne savait pas que ces derniers voulaient le recruter absolument. Toujours dans cette même interview, il se rappelle les beaux moments avec Kobe Bryant suite à sa signature, quand ils s’entraînaient tôt le matin, alors que J.R Smith et Rihanna n’étaient pas encore rentrés de boite de nuit :
« Ces moments me manquent avec Kobe et le voir jouer vraiment dur à 5h30 du matin. »
Des souvenirs pleins la tête entre nostalgie, tristesse et surtout compétition. Deux des plus gros compétiteurs se la donnaient sévèrement et on a pu vivre cette formidable époque.
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