Hier soir, les Rockets se sont imposés sur le fil face aux Mavericks. Sous les projecteurs, James Harden et Luka Doncic ont été généreux dans le balançage de briques. D’autant que les deux stars partagent le même signature move, à savoir le stepback.
James Harden réalise une saison exceptionnelle. Une saison qui lui vaudrait assurément un deuxième titre consécutif de MVP si des monstres comme Paul George et surtout Giannis Antetokounmpo ne venaient pas autant foutre la merde dans la course. On parle tout de même d’une saison à 36.3 points, 6.5 rebonds et 7.5 passes par match, voilà voilà. Mais sur le parquet de Dallas, le barbu a connu une petite soirée, avec seulement 20 points et surtout un douteux 7/25 au tir. Ce qui n’a pas empêché Rick Carlisle de féliciter son adversaire du soir :
» C’est un phénomène, je ne sais pas si on a déjà eu quelque chose de comparable. Les Rockets sont très efficaces et il l’est aussi. Après un début de saison délicat, tout roule pour eux. Ils sont dominateurs, et le ralentir est un énorme défi. Son jeu impose d’avoir de nouveaux indicateurs statistiques. » Rick Carlisle via Chron
Bel hommage du coach des Mavericks pour celui qui a porté les Rockets sur son dos pendant que Clint Capela et Chris Paul squattaient l’infirmerie. Quant aux nouveaux indicateurs statistiques dont parle Carlisle, il faut avouer qu’on n’avait jamais autant compté les stepbacks avant qu’Harden en fasse son geste fétiche, ou le nombre de lancers-francs tentés par rencontre par un joueur. Cette année une autre statistique a même pris tout son sens : celle du nombre de paniers inscrits sans passes décisives d’un coéquipier. Mais pour revenir au stepback, le tenchnicien des Mavs en est assez coutumier puisqu’il voit son poulain en tenter un certain nombre chaque soir également. Mais pas de là à vouloir que le jeu de son équipe en dépende autant comme ça peut parfois être le cas à Houston.
» Luka a de grandes qualités et j’adore qu’il prenne ce tir. Il l’a appris de certains joueurs qui l’exécutent à un très haut niveau. C’est un avantage d’avoir des qualités similaires à Harden, mais je pense qu’il est important que notre équipe trouve le juste équilibre. On ne sait pas encore à quoi ça va ressembler avec Porzingis l’an prochain, mais je ne pense pas que nous serons construits de la même façon. «