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Rich Paul réécrit l’histoire : “Miami n’était pas vraiment un Big Three.”

Source photo : Chris Trotman/Getty Images

NBA – Il y a des prises de parole qui passent inaperçues. Et puis il y a celles de Rich Paul. L’agent star de LeBron James a récemment relancé un débat que l’on pensait rangé au rayon des évidences : le Miami Heat version 2010-2014 était-il vraiment un « Big Three » ? Spoiler alert : selon lui, non. Et il ne s’est pas gêné pour l’expliquer avec une sincérité désarmante… à croire qu’il avait envie de faire parler de lui un peu, le Rich.

« J’ai toujours aimé les duos. Les trios, beaucoup moins. Vraiment, ça ne me parle pas. On parle souvent de ‘Big Three’, mais moi, tu vois, ce concept n’a jamais vraiment fonctionné selon moi. Et si tu me dis : ‘Et Miami alors ?’, je te réponds que ce n’était pas vraiment un Big Three. C’était trois mecs qui avaient gagné à la loterie, et qui s’en sortaient très bien individuellement dans leur équipe. Ils avaient de grosses stats et de belles réussites. Mais si on regarde bien, Bosh, c’était surtout un professionnel exemplaire. Il a accepté de se mettre en retrait, et il a joué un rôle… Et c’est justement parce qu’il avait un QI basket très élevé, et qu’il était ultra pro dans sa démarche, que ça a pu fonctionner. »

Pour Rich Paul donc, le Miami de son poulain, plutôt étalon aujourd’hui, LeBron James n’a pas connu de Big Three mais plutôt un Big Two. Dans le célèbre podcast « PatMcAfeeShow », Rich Paul a déclaré : « Je n’aime pas vraiment les Big Three… ce n’en était pas réellement un d’ailleurs. » Rien que ça. Selon lui, Chris Bosh n’aurait été qu’un “professionnel exemplaire” qui a accepté de jouer un rôle plus discret, loin de l’image du trio légendaire. Si l’on suit son raisonnement, ce n’était donc pas vraiment un Big Three, mais plutôt LeBron, D Wade + 1 mec qu’était là en mode « légende mais pas trop non plus ». Les stats, les titres, les highlights ? Circulez, y’a rien à voir. Pourtant, difficile d’oublier le poids de Bosh dans cette dynastie express, entre rebonds cruciaux et sacrifices défensifs. Mais pour Rich Paul, ce modèle n’a jamais vraiment fonctionné. Ce qui a fonctionné, c’est surtout l’abnégation de Bosh et, sous-entendu, le génie de LeBron… étonnant, tiens.

Car qui est Rich Paul, pour les moins instruits d’entre nous ? Fondateur de Klutch Sports Group, Rich Paul est bien plus qu’un simple agent. Il est l’un des hommes les plus influents de la NBA, et surtout agent/confident de LeBron. Si LeBron est le roi, Rich est son gars sûr, toujours prêt à recadrer le storytelling. Ses déclarations ne sont jamais anodines, et quand il redéfinit rétroactivement ce qu’est un Big Three, c’est autant une prise de position tactique qu’un énième hommage déguisé à son client superstar. À ce niveau-là, c’est de la communication de haute voltige… genre vous aviez pas capté ?

Alors, Miami 2010-2014 : Big Three ou Big Deux et Demi ? Finalement, peu importe. Ce que nous rappelle Rich Paul, c’est qu’en NBA, la vérité n’est pas toujours sur le terrain et qu’il y aura toujours des mecs prêts à réécrire l’histoire. Nous ? On n’oubliera jamais le légendaire : « Rebound Bosh back out to Allen ! » de 2013, et peu l’oublierons…

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