Pour lancer cette Rivals Week, quoi de mieux qu’un Heat – Celtics à l’ancienne. Enfin, pas tant que ça car c’est également la dernière finale de conférence à l’Est. Boston est arrivé en Floride sans 4 cadres (Jaylen Brown, Al Horford, Marcus Smart et Malcolm Brogdon) pour affronter un Miami orphelin de Jimmy Butler. Le Heat a eu très chaud mais ça passe au finish 98-95.
Pour sa première édition, la Rivals Week a démarré de la meilleure des façons avec un match serré, tendu et un money time à faire transpirer les deux camps entre les Celtics et le Heat. Malgré des absences qui pèsent lourd dans la balance (Jaylen Brown, Al Horford, Marcus Smart et Malcolm Brogdon), Boston se bat vachement bien et mène même un Heat endormi qui peine à se mettre dans son match à la maison. Pourtant, les verts ne réalisent pas de choses compliquées. Bien au contraire, ça joue simple, collectif et ça applique les consignes au pied de la lettre dans des systèmes où tout le monde connait son rôle. Miami à l’inverse à du mal et rate beaucoup de tirs simples, même des lay-up en contre-attaque. 58-50 Boston à la pause, un score plus que mérité.
🔥 30 points
🔥 15 boards
🔥 Game-winning jumperWhat a night for @Bam1of1 as the Heat top Boston to open #NBARivalsWeek! pic.twitter.com/qvvAjspznZ
— NBA (@NBA) January 25, 2023
La troisième quart suit le même rythme et on voit déjà les gros titres sur Boston qui gère à l’extérieur sans quatre joueurs majeurs. Enfin ça aurait été le cas sans les six dernières minutes du match. Sans prévenir, Bam Adebayo se transforme en mutant et le sophomore Haywood Highsmith en vétéran de 35 ans. Le Heat tape un run de 15-0 en quatre minutes. Boston s’est trop reposé sur ses lauriers et ne rentre plus rien depuis plus de cinq minutes. Jayson Tatum essaye de remettre sa team sur pied, mais Adebayo est au four et au moulin. Scoring à mi-distance ou au cercle, block, interception, le pivot est partout. Grant Williams fait revivre l’espoir avec un autre gros trois points habituel, pour revenir à égalité (95-95) dans les dernières secondes. Mais le héros de la FTX Arena, au prénom aux trois lettres assassine les C’s sur la possession suivante. À noter que malgré ce Game Winner, il restait 20 secondes après le panier du Heat qui menait de deux points. Joe Mazzula n’a pris aucun de ses deux temps morts à cet instant stratégique. Un choix incompréhensible.
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