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Qui pour remplacer Tom Thibodeau aux Knicks ?

NBA – À New York, la saison est finie, mais les dramas continuent. Tom Thibodeau remercié, c’est l’épisode final d’un coach à poigne dans une ville qui n’aime pas attendre. Et maintenant ? La suite de la série s’écrit dans l’inconnu le plus total et personne n’a encore été casté pour le rôle principal.

La direction des Knicks voulait une « nouvelle voix ». Très bien. Mais visiblement, elle ne sait pas encore d’où elle doit venir. Selon Marc Stein, les Knicks n’ont établi aucune piste prioritaire à ce jour, et pour une franchise qui vise les Finales, c’est du très Knicks dans le texte. On vire un coach avec 51 wins sans avoir le moindre plan B clair. Logique. Et pourtant, Tom Thibodeau avait réussi à redorer le blason du Garden. Mais voilà : à force de faire jouer tout le monde 43 minutes par match et de défendre chaque possession comme si sa vie en dépendait, il a peut-être cramé la patience de ses troupes et celle de ses boss.

Reste désormais à savoir qui osera prendre la suite dans ce théâtre à ciel ouvert qu’est New York. Ce qui frappe, c’est le flou total dans lequel se trouvent aujourd’hui les Knicks. Aucune ligne directrice, aucun profil clairement ciblé. Selon les insiders, quelques noms circulent timidement, mais rien qui ressemble à un plan structuré.

On évoque Jay Wright, l’ex-gourou de Villanova, pour sa relation passée avec Jalen Brunson, Josh Hart et Mikal Bridges. Sauf que le principal intéressé semble plus proche du plateau télé que du banc de touche, à en croire ceux qui le côtoient. Autrement dit, ce serait un joli clin d’œil, pas une piste concrète. Johnnie Bryant intrigue davantage. Assistant à Cleveland après quatre saisons passées aux côtés de Tom Thibodeau à New York, il connaît le vestiaire, il parle le langage du groupe, et il est déjà finaliste pour le poste à Phoenix. Son profil jeune, dynamique, avec un background Knicks, coche plusieurs cases. Mais reste à savoir si la franchise veut miser sur une transition douce ou sur un choc plus franc.

Car dans le registre plus costaud, plusieurs techniciens fraîchement remerciés pourraient entrer dans la danse. Mike Budenholzer, champion 2021, reste l’un des noms les plus solides sur le marché. Mike Brown ou Taylor Jenkins, également remerciés récemment, offrent une vraie expérience NBA, tout comme un Michael Malone avec Denver qui décide enfin de tourner la page.

Enfin, des assistants de qualité, comme Chris Quinn à Miami ou Dave Bliss à OKC, sont libres de tout engagement. Des coachs discrets mais réputés pour leur QI basket et leur approche moderne. Mais si les Knicks oseront-ils confier un tel projet à un profil sans vécu en tant que head coach. La NBA valorise de plus en plus l’innovation, donc ce serait osé, mais pas illogique.

Le départ de Tom Thibodeau ne marque pas seulement la fin d’un cycle. Il pose surtout une question brûlante : les Knicks savent-ils vraiment ce qu’ils cherchent ? À force de changer de cap en plein sprint, la franchise risque surtout de tourner en rond… et de finir essoufflée. Le prochain sur le banc, qu’il s’appelle Bryant, Budenholzer ou Brown, n’aura pas le droit à l’erreur. À New York, la patience est un luxe que personne ne s’accorde, et l’exigence se mord comme un chien affamé. Bonne chance au futur coach : il lui faudra plus que des plans tactiques, il lui faudra une armure en Kevlar… et un miracle.

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