Quel est le salaire de Victor Wembanyama en 2024 ?

Source photo : LeJDD

NBA – En 2023, pour la première fois de l’histoire de la NBA, un français a été drafté en 1ʳᵉ position par les San Antonio Spurs, Victor Wembanyama, et cela, pas à n’importe quel prix.

Le français élu rookie de l’année en NBA est le joueur le mieux payé de sa draft. Un contrat sur 4 ans (la durée de base pour les jeunes joueurs draftés) à plus de 55 millions de dollars, soit 51,27 millions d’euros. Pendant sa 1ʳᵉ année en NBA, il a perçu 12,1 millions de dollars, soit 4 fois plus que LeBron James en 2003/2004 lors de son année rookie. Et ce chiffre ne cessera d’augmenter, pour cette 2ᵉ année NBA, Wemby percevra 12,7 millions de dollars, puis 13,3 millions pour sa 3ᵉ année et il terminera son contrat rookie avec 16,8 millions lors de sa 4ᵉ année en NBA. En moyenne, le français recevra 13,8 millions de dollars par an, dont 24,9 millions garantis, peu importe ce qu’il peut se passer sur et en dehors des terrains. Mais ce ne seront pas les seuls revenus de Victor Wembanyama dans sa carrière. Avec les contrats de marque avec Nike et peut-être d’autres marques à l’avenir, on peut dire que Victor deviendra l’un des athlètes les mieux payés au monde malgré son jeune âge. Une rumeur rapporte que l’année dernière, avant même d’avoir joué son 1er match NBA, il aurait signé un contrat d’environ 100 millions de dollars avec Nike.

« Ça n’a rien à voir avec avant. C’est très rassurant pour l’avenir, pour ma famille. »

« C’est très rassurant parce que ça apporte une sécurité et aussi un confort, bien entendu. »

Dans une interview donnée à TF1, par rapport à son salaire.

Cette augmentation des revenus s’explique par le renouveau de la NBA depuis 20 ans en termes de talent bien sûr mais aussi de contrats TV. Avec des joueurs toujours plus athlétiques, mais aussi des joueurs plus spectaculaires, à l’image de LeBron James, Kevin Durant ou encore Stephen Curry. Tout en apportant des joueurs étrangers, car au début des années 2000, hormis Tony Parker, Paul Gasol ou encore Dirk Nowitzki, les meilleurs joueurs étaient américains. Aujourd’hui, les meilleurs joueurs ne sont plus seulement américains, il faut remonter en 2018 et à James Harden pour voir un MVP américain en NBA. Depuis 2019, on a vu tour à tour Giannis Antetokounmpo, Nikola Jokić et Joël Embiid devenir MVP, même si ce dernier a été naturalisé américain. Encore pire, il faut remonter à la saison 2020/2021 pour voir un américain sur le podium du classement MVP avec Stephen Curry qui avait fini meilleur scoreur cette année-là.

Pour comprendre la hauteur de ces chiffres, il faut voir l’impact qu’à la NBA aujourd’hui sur le monde. Un sport moderne qui ne cesse de se réinventer, mais aussi de s’internationaliser, comme en Europe, en Afrique, mais aussi en Asie avec le Japon qui a accueilli les derniers JO et la Chine qui a accueilli les championnats du monde en 2019. Toute cette évolution a donné plus de visibilité à la NBA et donc augmenter les revenus pour les joueurs.

 

 

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