Rudy Gobert est bien installé au sein de la NBA. Il garde une vie très simple depuis ses débuts. A travers cet article, on continue de s’intéresser aux coulisses de la ligue pendant cette pause, grâce à un super reportage, pour évoquer la mentalité du français par rapport à l’argent amassé, notamment lors de son premier contrat.
https://www.youtube.com/watch?v=lTTcSLxGN94
Il est très important de noter que plus de la moitié des joueurs finissent ruinés après leur retraite NBA. Outre ne pas savoir gérer leur argent après avoir joué, car habitué par le rythme effréné de la ligue, on peut à la limite comprendre qu’il est dur d’accepter la fin « du rêve ». Il est difficile de s’habituer à une « vie normale ». En revanche, les joueurs doivent se montrer bien plus intelligents en pleine carrière. Concernant Rudy Gobert, il fait les choses bien et surtout intelligemment. Il s’est logiquement payé une maison dans les montagnes d’Utah après avoir signé un contrat All-Time mais aujourd’hui, on revient en 2016. Bien loin du bling bling de la ligue, il garde ses habitudes. Un bon appartement mais pas celui d’un millionnaire, son coiffeur attitré, une simple voiture et aucune dépense farfelue. Quand on lui demande s’il n’a pas besoin de plusieurs voitures, il répond ironiquement : « Ca m’intéresse pas. J’ai qu’une place de parking ». Une réponse à l’image du personnage, un joueur qui a la tête sur les épaules et l’esprit ouvert. Au final, c’est symbolique de ce qu’il montre au quotidien et argent ou pas, ce n’est pas pour ça qu’il fait ce métier :
« L’argent c’est bien mais je veux dire il faut avoir des buts dans la vie. Si t’es riche mais que t’as plus de but, ça sert à quoi ? Tu te lèves le matin pourquoi ? Pour profiter de ton argent. T’as pas de but et c’est pas ça qui m’intéresse »
A l’époque, il avait signé un contrat de 102 millions de dollars et aujourd’hui, il en a signé de plus de 200 millions et pourtant il garde le même train de vie. Rudy Gobert est aujourd’hui considéré comme un très bon investisseur en dehors des terrains. Quand on gagne autant, les propositions se multiplient alors Gobert décide d’investir là où il se sent bien, là où il connait le terrain, à l’image des jeux vidéos et non pas en acceptant là où il pourrait se faire le plus de billets. Venant d’un milieu plutôt commun, Rudy sait à quel point la vie peut être dure et en créant sa fondation, il espère aider les futures générations à prospérer. Pour lui, c’est une façon de redonner car le plus important, outre les trophées individuels ou collectifs, c’est d’avoir eu un impact positif tant sur le terrain, qu’en dehors. Pour le moment, on peut dire que le deal est rempli.
Vu comment il gère son argent, Rudy Gobert ne fera pas partie des 2/3 des joueurs qui ont dilapidé leur argent, à peine 5 ans après leur retraite au sein de la ligue. A cause ou grâce, c’est selon, de la mentalité française vis à vis de leur portefeuille, les frenchies de la NBA savent comment bien gérer leur argent.
https://www.youtube.com/watch?v=P5j4uRju2FE