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Quand les joueurs racontent où ils ont compris que la retraite était inévitable

Il est difficile pour un sportif de dire adieu au haut niveau, après avoir passé autant de temps sur le parquet. Ce n’est pas seulement dire adieu au sport pro mais aussi à la compétition. Un rêve qu’ils ont chassé pour la plupart, depuis leur tendre adolescence.

Etan Thomas était un sacré rôle player en son temps mais comme beaucoup avant lui, il a dû dire bye bye à la NBA et le choix fut cornélien. Le fait d’avoir mal toutes les matins, se lever et faire le job de papa, les voyages en avion, les bus, les entraînements quotidiens, les matchs parsemés de chocs à chaque instant, tout le monde n’a pas le corps de Lebron James. Mais ce qui fait le plus mal pour les joueurs âgés, c’est qu’ils n’arrivent plus à faire les moves de leur gloire passée. L’ancien pivot de Washington le raconte mieux que personne :

« Pour moi, c’était de réaliser que je ne pouvais pas faire ce dont j’étais capable de faire.  C’est juste différent. Par exemple avant, je pouvais tourner, dribbler deux fois, spin et dunker. Mais quand je tournais et que je fais le spin, je ne peux pas le faire comme je le faisais, tu vois ce que je veux dire ? Il n’y a plus d’explosion. Attends, c’était supposé être un dunk là. »

Le temps passe et ne revient jamais. C’est une sorte de seconde mort pour tous les sportifs et ça l’est d’autant plus pour les superstars. Qui aurait pu croire que des Hakeem Olajuwon, Tracy McGrady et Ray Allen tournaient à moins de 10 points de moyenne ? Lorsqu’un Dwyane Wade a par exemple vu un James Harden prendre le dessus sur le poste d’arrière, il a sans doute senti que la fin était proche. Quand la nouvelle génération arrive, ça veut dire beaucoup et cette fois ci, c’est une ancienne joueuse WNBA qui raconte :

« Dans mon cas, je jouais pour les Stars de San Antonio et je défendais Candace Parker, ma collègue diplômée de l’Université du Tennessee. Elle avait joué une iso sur moi et me jouait en postup. Et elle a fait une sorte de move et a marqué sur ma tête. C’était allé si vite, et j’étais juste là à pas bouger. Je suis reparti vers mon camp : « Merde, le jeu a changé. » Genre, je suis fini. « 

Un autre élément à prendre en compte pour la retraite, c’est rattraper le temps perdu avec sa famille et profiter de ses enfants voire même petits enfants. Pourquoi se ruiner la santé pour un vulgaire titre ? Certains joueurs ont vécu de grosses blessures et ces dernières ne guérissent jamais vraiment entièrement. C’est le cas de David West quand il était à la Nouvelle Orleans avec Chris Paul. Bien que l’opération se soit passée avec succès, son explosivité ne sera plus jamais le même. Il ne voulait pas gâcher d’autres années, surtout avec les Warriors, la saison débutait de octobre et terminait en juin :

« Je pensais à mon dos, je pensais avoir la santé pour courir avec mon fils et mes enfants. Alors, j’ai pris la décision. Je me suis dit: «  Écoute mec, j’ai un dos HS. »

C’est dans un duel de génération contre Giannis Antetokounmpo, que Davis West a compris qu’il était cramé. Il existe de nombreuses raisons de partir à la retraite et très souvent, c’est la santé qui prend le dessus sur l’amour du jeu.

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