Après l’échec de la saison dernière, Donovan Mitchell a changé d’équipe pour un nouveau défi. Ce nouveau challenge, le voilà : porter les Cavaliers dans cette série et confirmer que Cleveland est un futur contender. Mais les Knicks ont aussi des atouts à faire valoir.
Les dynamiques
En course pour le podium à deux semaines de la fin de la saison, les Cavaliers ont avancé moins vite que les Sixers. Mais rien de grave, car Cleveland a malgré tout su conserver l’avantage du terrain. Ils n’ont pas eu le calendrier le plus complexe pour terminer la saison, mais les coéquipiers de Donovan Mitchell ont pu faire le plein de confiance avant le début des playoffs. Jusqu’au bout, l’équipe est restée appliquée, sérieuse, rigoureuse : la meilleure manière de préparer les playoffs.
A l’image des Cavaliers, les Knicks ont espéré chercher le top 4, mais ils sont partis de trop loin. Malgré la présence de plusieurs joueurs majeurs, New York a perdu ses deux dernières rencontres, mais les jeunes comme Obi Toppin, Immanuel Quickley ou encore Quentin Grimes se sont fait plaisir en scorant beaucoup. Le banc aura d’ailleurs un rôle déterminant dans cette série, tout comme le Madison Square Garden. Eteint par Trae Young il y a deux ans, la salle des Knicks accueille désormais Donovan Mitchell.
Confrontations directes
Sur la saison, les Knicks mènent 3-1 et la seule défaite remonte au début de saison lorsque New York n’avait pas trouvé sa rotation idéale. De plus, Jalen Brunson s’est particulièrement montré lors du dernier duel avec 48 points. Donovan Mitchell n’était pas en reste avec 42 pions. L’ancienne star du Jazz était déjà à son avantage lors du premier duel entre Knicks et Cavaliers avec 38 points. Clairement, l’arrière a plutôt bien aimé jouer contre New York cette saison.
Une Donovan Mitchell dépendance ?
Souvent, et assez logiquement, Donovan Mitchell a terminé meilleur scoreur de son équipe. Mais c’était régulièrement avec des matchs à 35, 40 points. Or, il faudra du soutien à Spida au scoring, car même s’il est en réussite, il ne pourra pas faire tout seul. Ainsi, un Darius Garland ou un Caris LeVert devront prendre leurs responsabilités offensives. Défensivement, c’est Evan Mobley qui aura un vrai rôle à jouer. On ne sait pas si Julius Randle sera apte pour le début de la série, néanmoins, l’intérieur des Cavs a les capacités pour faire déjouer l’All-Star des Knicks. Et s’il fait déjouer Julius Randle, ce dernier affichera un autre état d’esprit, et New York n’apprécie pas le mauvais Don Julio. Et dans le même temps, Evan Mobley s’affirmera comme un potentiel défenseur de l’année.
L’orgueil de RJ Barrett ?
Très clairement, la saison de RJ Barrett est très compliquée entre sa maladresse extérieure, ses drives où il n’est pas en réussite, ses choix parfois forcés…mais sur ce match-up, il bénéficie d’un avantage. Le Canadien peut être la clé des Knicks et s’il est agressif, New York pourrait prendre le dessus. D’autre part, Julius Randle reste incertain pour le Game 1, même si son objectif est de revenir pour celui-ci. Attention à ne pas perdre la série au début si l’intérieur revient trop tard. Dans le même temps, on jettera un œil à la santé des Knicks. Outre Julius Randle, Jalen Brunson a récemment eu des douleurs, et puis le temps de jeu donné par Tom Thibodeau à ses joueurs est énorme. On espère que les joueurs ont en encore sous le pied, d’autant que le rotation de Thibs est réduite depuis pas mal de temps.
Très belle affiche qui s’annonce équilibrée entre les Knicks et les Cavaliers, avec un point d’interrogation néanmoins : la santé de Julius Randle. Sa cheville n’est pas rétablie et l’intérieur tente tout pour être là dès le Game 1. En face, Donovan Mitchell sera bien présent, avec une revanche à prendre ?
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