La saison dernière, les Lakers étaient un formidable réservoir à punchlines en tout genre, entre crise en interne et résultats catastrophiques sur le terrain. Ce qui n’empêchent pas les attentes d’être très hautes pour la saison à venir, et ce n’est pas Rob Pelinka qui va nous contredire.
Il parait presque loin le temps où les différents acteurs du front-office des Lakers se rejetaient tous la responsabilité du transfert avorté d’Anthony Davis. Aujourd’hui Magic Johnson a quitté la franchise pour reprendre ses grandes passions : tweeter et dire des conneries. L’intérieur a rejoint l’effectif et il n’est pas venu seul puisque DeMarcus Cousins, Avery Bradley, Danny Green, Quinn Cook et Jared Dudley l’ont suivi. Après l’échec Kawhi Leonard malgré « l’aide » de Magic (Rob Pelinka le remercie à ce sujet d’ailleurs), les Californiens ont pu re-signer Rajon Rondo, JaVale McGee, KCP et Alex Caruso et former un groupe extrêmement complet en vue de leurs objectifs.
Le GM des Lakers compte ainsi faire table rase du passé et ne perd pas son temps à s’apitoyer sur les critiques interposées avec son ancien président des opérations basket ou Jeanie Buss. Si la conférence Ouest s’annonce plus relevée que jamais, les Lakers sont régulièrement citées parmi les équipes les mieux parties pour remporter le titre l’an prochain, en gros ballotage avec l’autre franchise de Los Angeles : les Clippers. Avec LeBron James dans leur effectif, l’objectif a bien entendu toujours été de remporter une bague, mais cette fois-ci le roster semble (au moins sur le papier) taillé pour aller jusqu’au bout. D’ailleurs, Rob Pelinka ne cache pas que tout autre résultat qu’une victoire en finales NBA serait un échec pour la franchise, bonjour la pression !
« For us anything short of a championship is not success, » Rob Pelinka says on a conference call.
— Tania Ganguli (@taniaganguli) 12 juillet 2019
Il n’y aura pas d’excuses cette fois-ci pour les Lakers, même si des franchises comme les Clippers, le Jazz, les Warriors ou les Rockets ne voudront certainement pas se laisser faire. Cela faisait des années qu’une saison n’avait pas eu autant de contenders, et encore on n’a même pas évoqué les Nuggets, les Bucks ou les Sixers. Vivement que la saison reprenne !
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