Patrick Beverley et Kawhi Leonard ont formé un beau duo cette saison. Défensivement parlant, il ne vaut mieux pas se les coltiner et le meneur a évoqué l’éthique de travail de son nouveau coéquipier qui serait « insane ».
Pour être un All-Star pour environ une dizaine d’années, il faut être énorme travailleur, alors pour évoluer à un niveau élite, après une grave blessure, l’éthique de travail doit être notée à 12/10, sans parler du mental. Selon Patrick Beverley, c’est bien le cas pour Kawhi Leonard. Le meneur sait exactement ce qu’est le mot bosser. Son parcours le prouve, en multipliant les training-camps, les piges en europe et ses différents déboires, notamment en NCAA, qui l’ont poussé à donner toujours plus, pour être reconnu. Pour enfin avoir une place et qui puis est une place de titulaire dans une bonne équipe, Patrick Beverley a dû travailler plus que les autres. Son rôle le prouve assez et lui même l’avoue, il pensait travailler dur, avant sa fameuse rencontre avec Kawhi Leonard :
“Je pensais que je travaillais dur. Je sais que je suis que je suis un gars qui travaillait dur. Voir ce gars s’entraîner et s’entraîner avec ce gars, c’est vraiment à un niveau différent. Ça a changé toute ma vie, changé tout mon jeu. »
Patrick Beverley est apprécié de ses coéquipiers, il ne tarît pas d’éloges sur eux mais jamais on a vu, hormis peut être James Harden, Pat parler comme il a parlé de « The Klaw ». C’est dire à quel point le respect est immense. Le CV de Kawhi Leonard parle pour lui. Après sa blessure en finale de conférence ouest (2017), il ne jouera que 9 matchs pour à peine 16 points par match. Tout le monde commence à douter de ce joueur si formidable par le passé. Ce dernier ne donnera pas une seule interview et au début de la saison il lâche une phrase : « J’espère que le travail va payer« . Saison digne d’un MVP, une des 5 meilleures campagnes de l’histoire des playoffs, 1er titre chez les Raptors. Le travail a bien payé, Kawhi Leonard, ce joueur si sous-estimé durant son adolescence et même en NCAA, a continué avoir et encore toujours la même éthique de travail, ce qui lui a réussi.