Cette défaite a dû faire mal à Houston. La rencontre se passait comme prévue en première mi-temps. Lors de la seconde, les Rockets ont baissé de régime alors que les hommes de D’Antoni dominaient dans les grandes largeurs. C’est la dure loi de la NBA et après la victoire à Los Angeles, une telle victoire aurait fait du bien pour vraiment lancer la machine, encore plus avec l’arrivée de Covington, qui avait déjà été très bon contre les Lakers. PJ Tucker ne voulait pas trouver d’excuse. Un shoot fait mal et on retient souvent que la dernière action dans n’importe quel sport mais ce qui arrive avant est tout aussi important. C’est ce que regrette le « pivot » des Rockets : « Le dernier shoot ne nous a pas fait perdre le match. Nous l’avons perdu bien avant, à la fin du 3ème quart-temps – début du 4ème. Ils ont marqué trop facilement. Clarkson mettait ce qu’il voulait. Conley allait au cercle quand il le voulait, nous avons concédés trop shoots ouverts à 3 points. »
Un mauvais 4ème quart-temps malgré un shoot fou de Covington qui aurait pu forcer la décision. Sauf que voilà, Bojan Bogdanovic est passé par là en plantant un shoot, où ce même PJ Tucker sera en retard. Il parvient à revenir, à l’aide de James Harden mais l’arrière du Jazz arrive à planter un shoot sorti de nulle part et Utah l’emportera au buzzer. La NBA est parfois cruelle et après la rencontre, PJ Tucker ne voulait pas être mauvais joueur concernant le plus beau buzzer de la saison : « Dès qu’il a shooté, je savais que c’était bon ». Russ et Harden ont beau être bon en attaque, il faudra se regarder dans une glace car le premier rideau est bien formé par ces deux garçons. Hier soir, ils ont été trop laxistes en fin de match dans le domaine.