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Philadelphie offre un spectacle honteux et indigne d’un candidat au titre : Washington remporte un succès probant… En jouant moins mal que ses adversaires

Les Sixers n’ont pas gagné à Washington depuis 2015 et visiblement, ce ne sera pas pour 2019. Victoire de Washington dans un match plus que bizarre et les Sixers ont tout simplement été honteux et n’ont pas livré un match d’un niveau NBA.

Philadelphie est une équipe incroyable à domicile, et une mauvaise équipe à l’extérieur. Dans la rencontre de la nuit passée, les Sixers ont été vraiment mauvais. Cela arrive de rater des shoots, de manquer de communication, de ne pas être au top physiquement mais il est inadmissible de voir une équipe qui ne joue pas à fond. Ce n’est pas le cas de Brett Brown, qui a limite plus couru que ses joueurs. Ben Simmons avait la flemme de défendre, en lâchant plus d’une fois son joueur direct, encore plus dans le 4ème quart-temps, car il défend carrément en marchant. Que dire de Joel Embiid, avec le pivot qui a perdu un nombre incalculable de ballons, perdant même son duel contre Wagner dans le money-time. Il est plutôt un joueur énergique, mais il a montré une nonchalance presque jamais vue. Seul Tobias Harris a vraiment été bon (33 points) ou du moins à son niveau. C’est d’autant plus incroyable que les Sixers ont perdu la rencontre, avec un Bradley Beal qui se frustre énormément, ratant beaucoup de shoots mais heureusement, lui a des coéquipiers avec un esprit d’équipe.

Malgré un bon début de match avec un gros 1er quart-temps, Philadelphie a pris la sauce par la suite, avec 40 points encaissés dans le 22ème quart-temps. Bertans s’est pris pour Klay Thompson en plantant plus de 20 points en première mi-temps quasiment que sur des shoots à 3 points. Rui Hachimura aura été très bon en frôlant les 30 points et quelle présence en fin de match, surtout que Joel Embiid l’a laissé shooté encore et encore, il n’avait plus qu’à marquer comme s’il était seul à l’entraînement. Malgré une grosse frustration, Bradley Beal termine à 26 points et ses shoots forcés auraient pu coûter cher. Washington a ensuite « géré » son match, sans pour autant bien joué mais Philadelphie était tellement soft que les hommes de Brooks n’ont été que trop peu inquiétés. Joel Embiid a beau lâché un 20/20, son équipe n’a jamais été capable de réaliser plusieurs stops consécutifs et l’adresse au shoot des Wizards, accouplée à une défense solide auront fait la différence.

Philadelphie est tellement bon à domicile, et lazy à l’extérieur, qu’il semble que ce soient deux équipes différentes. Il faut se reprendre car un bilan loin de leurs bases de 5 victoires pour 7 défaites est insuffisant pour un candidat au titre. Quant à Washington, une victoire fait toujours du bien, surtout sous les yeux de Delle Donne.

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