Ce que l’on retient de Pau Gasol aux Lakers, c’est deux titres pour un lieutenant exemplaire. Néanmoins, l’histoire entre le joueur et la franchise aurait pu, aurait dû être plus courte que prévue puisqu’en 2011, l’intérieur Espagnol avait fait ses valises, afin de tout défaire et remettre ses affaires dans son placard.
Le backourt Chris Paul – Kobe Bryant est un énorme what if et au début de la saison 2011, ça a failli se faire. Seulement voilà, David Stern est passé par là, a empêché ce duo de cohabiter…et le départ de Pau Gasol. L’intérieur Espagnol devait effectivement prendre la direction de Houston, mais il est néanmoins resté à Los Angeles.
Alors, comment fait-on pour se remettre dans la peau d’un Laker, après avoir appris son trade ? Surtout lorsqu’on se nomme Pau Gasol, qu’on a grandement participé au back-to-back. Le double champion NBA explique les minutes qui ont suivi ce trade avorté, et notamment la difficulté à se remettre dedans, à se re-concentrer sur son équipe.
C’était difficile pour moi. Émotionnellement, c’était difficile pour moi mais j’ai fait de mon mieux. J’ai fait de mon mieux pour être le meilleur professionnel que je pouvais être et faire mon job. C’était ‘ok c’est arrivé. C’est presque arrivé mais ce n’est pas arrivé. Cela fait partie du business’. Vous devez comprendre que parfois, ça joue en votre faveur, parfois non. J’ai été capable de jouer deux ou trois années supplémentaires avec les Lakers et je l’ai ai apprécié même si ce n’était pas mes meilleures années.
La classe Pau Gasol, comme toujours. Mais qui est étonné ? D’ailleurs, ce transfert avorté marque un peu le début de la fin pour l’Espagnol et pour les Lakers. Après cet épisode, les Clippers prennent le contrôle de la ville sous l’impulsion de Chris Paul justement, et l’intérieur ne sera plus jamais All-Star sous la tunique purple and gold.
Malgré tout ça, et son utilisation parfois un peu timide, Pau Gasol est resté professionnel jusqu’au bout, sans broncher. Il a toujours tout donné, même lorsqu’il fallait être le mentor des nullos de la bande en 2014. On peut même se dire que l’intérieur mérite une récompense, un honneur, un…#16 au plafond du Staples Center ?