Alors que tous les petits jeunes sont prolongés, un certain Okafor a fait savoir qu’il ne voulait pas rester ! On le comprend pour le coup !
Sacrée équipe de Philadelphie, déjà que les joueurs passent leur vie à l’hôpital, quand elle possède un bon talent, elle ne le fait pas jouer. Il y a un an, les Sixers ont mis bien trop longtemps à transférer Nerlens Noël. Résultat, sa côte a baissé et ils ont bien eu de la chance que Mark Cuban a un coeur, un mauvais coeur mais un coeur quand même. On ne veut pas être méchant (on fait semblant, on y revient en-dessous) avec Okafor mais à ce stade, on ne l’échangerait pas contre un paquet de BN.
Okafor est un bon joueur et il l’a montré plusieurs fois mais une carrière NBA ne se repose pas sur le talent ou le fait de savoir mettre le ballon dans le panier. Ce n’est pas pour rien qu’il s’agit du meilleur championnat du monde. Il y a un facteur chance, un facteur blessure et un facteur confiance. Tout va trop vite dans cette ligue et dans les deux sens. On comprend alors la frustration du jeune homme :
« Ça m’allait qu’ils ne lèvent pas l’option. Honnêtement, je ne voulais pas qu’ils le fassent. J’ai traversé beaucoup de choses depuis que je suis ici. Ce que je sais, c’est qu’à la fin de la saison, j’aurai l’opportunité de jouer ailleurs. Actuellement, je suis dans une position où je veux juste pouvoir aller sur le terrain. Ça n’est pas le cas ici et je veux jouer. C’est ma vie, ma carrière et je n’ai pas d’opportunité ici. »
Selons ses propres dire, Bryan Colangelo ne pensait pas qu’un buyout soit une bonne idée. C’est tout de même tragique de penser une telle chose car au final, les deux camps y perdent énormément ! C’est le moment de l’échanger car arrivé en février, il serait bête de le « sacrifier » pour un paquet de cacahuètes. Le cas « Nerlens Noel » devrait servir de sanction poutant…