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Pas de projet reconstruction en vue aux Pacers : « J’aime notre petite équipe »

Source Photo : Getty Images

13ème de la conférence Est après 41 matchs, le projet playoffs des Pacers est mal embarqué. Dans l’Indiana, le propriétaire Herb Simon ne compte pas parler de reconstruction.

Où vont les Pacers ? Il y a quelques semaines, plusieurs gros joueurs des Pacers étaient annoncés transférables : Damontas Sabonis, Caris Levert et Myles Turner. Ca sentait la fin pour ces Pacers, qui, après une qualification recrack au play-in l’an passé, continuent de descendre à l’Est petit à petit. Avec un bilan de 13 victoires pour 18 défaites, l’effet Rick Carlisle ne fonctionne pas du tout depuis son retour. Pourtant, il y a du matos dans l’Indiana. Une raison de plus pour démarrer un tout nouveau projet, mais le propriétaire de la franchise n’a pas la même vision des choses. 

« Je ne veux pas voir une reconstruction. Si je ne veux pas la voir, les fans ne veulent pas la voir. Pourquoi voudrions-nous faire une reconstruction alors que nous pouvons bâtir sur notre lancée? C’est le talent. Nous pouvons le faire. Nous ne sommes pas une franchise qui va laisser tomber des matchs pour obtenir un meilleur choix à la Draft. Nous allons essayer de gagner chaque match. Parfois, nous développons des Rookies et cela peut nous coûter un match, mais nous n’allons jamais jouer un match pour le perdre. Certaines équipes le font, mais je n’y crois pas. J’aime notre petite équipe. »

Une belle mentalité de la part de Herb Simon, mais qui reflète difficilement la réalité de la NBA. Difficile d’avancer et de se projeter quand on se bat naïvement pour une place en playoffs, encore plus lorsque l’on envoie des messages contraires. Les Pacers sont sur la pente descendante depuis 3 ans : 4ème en 2019, 9ème 2020 et 13ème en 2021. Avec un All-Star (Sabonis), et d’autres joueurs qui ont quasiment ce calibre (Levert et Brogdon notamment), Indiana peut attirer des contenders qui cherchent à ajouter des pièces à leur effectif en échange de quelques tours de Draft et de jeunes espoirs.

En plus, les Pacers ont montré qu’ils savaient reconstruire, lors du trade Paul George à OKC. En envoyant leur superstar au Thunder, ils ont misé sur l’arrivée de Victor Oladipo et une entente collective pour être la Darling de la NBA, et rester en playoffs. Aujourd’hui, le propriétaire ne s’inquiète pas et semble faire confiance à son coach pour redresser la barre. L’avantage, c’est que le bilan n’est pas non plus inquiétant, puisque les Hornets, 6ème, ne sont qu’à trois victoires.

Reconstruction, une trade deadline de folie à venir, ou alors une saison sur les mêmes bases ? Beaucoup de choses peuvent encore arriver chez les Pacers. On n’ose pas encore parler de reconstruction dans l’Indiana, mais d’autres franchises sont prêtes à pointer le bout de leur nez pour choper quelques talents.

Les soldes vont commencer aux Pacers : tous les joueurs majeurs ou presque mis sur le marché !!

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