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Paolo Banchero sauveur du Magic : le shoot de la victoire avec une smooth attitude digne du maillot

NBA – Victor Wembanyama a forcément pris beaucoup de place dans l’actu de la nuit, il n’en faut pas oublier toute la beauté du game winner d’un dénommé Paolo Banchero. Sans faire de bruit, Orlando fait un bon début de saison et le sophomore se réveille au meilleur des moments après un début d’exercice maladroit.

5/13, 4/14, 5/12 au shoot… Paolo Banchero a oublié de régler la mire. Il est à un horrible 37.8% au shoot et 22.2% à 3 points. Mais hier, il a montré pourquoi ce fut le rookie de l’année de la saison précédente. Si l’on oublie ses 6 ballons perdus, le numéro 5 du Magic a survolé la rencontre avec 30 points, 9 rebonds, 5 passes, 2 contres et 3 interceptions. Son match est parfait, à l’image de sa dernière action. Il faut dire qu’avec ce genre de maillot, comment ne pas avoir le flow ? Utah qui avait pourtant la victoire en mains après un shoot de Lauri Markkanen (22 points hier soir). Les coéquipiers de Jordan Clarkson ont même eu l’occasion de tuer le match à une seconde du buzzer mais le ballon n’est pas rentré pour répondre à Paolo Banchero.

Mené d’un petit point, Paolo Banchero va alors attaquer le cercle avec une aisance, une classe, mais surtout une facilité déconcertante. Un move qui ressemblerait à la spéciale de Dwyane Wade. On ne dirait pas un joueur qui est en crise d’adresse bien que son match l’ait aidé à retrouver sa pleine confiance. Le Jazz n’a pas assez bien protégé sa raquette et pendant toute la durée du match, Paolo Banchero leur a fait la chanson. A noter les 21 points de Franz Wagner et la solidité de Wendell Carter Jr. Sale tuile pour lui, il s’est blessé sur la dernière action du match. En face on notera les 21 points de Jordan Clarkson et les 20 points de John Collins.

Le Magic peut se reposer sur un bon collectif et gagner ce genre de match pourrait compter à l’issue de la saison. Les playoffs semblent être un objectif assez compliqué mais le playin est sans doute dans la tête de ce jeune groupe.

Victor Wembanyama déprime ses défenseurs avec un poster monstrueux à deux mains !

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