Demain soir aura lieu le fameux game 3. Stephen Curry vole vers son premier titre de MVP des finales mais il n’en n’oublie pas le passé, sans doute pour se motiver.
Qui a pu oublier ces finales 2016 ? QUI ? Une des plus belles de l’histoire en NBA et surtout le scénario le plus dingue, ça c’est certain. Des suspensions, des blessures, des stars en face qui se croient dans un jeu-vidéo avec des notes à 99. Tout a bousculé si vite dans cette fameuse finale, tout comme ça l’a été en finale de conférence contre OKC. C’est le basket et c’est pour ça que le sport est si magnifique. Pourtant, Stephen Curry ne prend pas ça pour acquis et ne comptez pas sur lui pour prendre confiance, loin de là :
« C’est un lointain souvenir mais je ressens encore cette sensation. C’est un bon rappel d’à quel point cet avantage est fragile et à quel point c’est difficile de gagner un titre. La différence entre gagner et perdre un match de finales c’est quelques possessions par-ci par-là, une star qui n’est pas à son meilleur niveau. Lors de ces trois derniers matchs je n’ai pas du tout été bon. C’était une pilule difficile à avaler. »
Peu de joueurs peuvent se dire de telles choses, en se regardant dans le miroir. Une nouvelle preuve que Stephen Curry n’a pas d’égo ou presque. Ce qui s’est passé pendant les finales lui a permis d’évoluer à haut niveau, depuis deux ans maintenant. La saison dernière, il n’était pas si loin des 30 points de moyenne et lors des finales actuelles, Curry tourne à 31 points, face à George Hill, qui est un défenseur nettement supérieur à Kyrie Irving. Le meneur des Warriors montre la voie pour l’instant, à lui de continuer et il est certain qu’il aura le titre des MVP des finales !