
NBA – New Orleans s’apprête-t-elle à dire adieu à ses Pelicans ? Dans une ville où les beignets sont plus célèbres que les alley-oops, l’équipe NBA peine à faire battre les cœurs. Entre résultats tièdes, public à moitié convaincu et bail qui expire bientôt, l’idée d’un déménagement revient comme un refrain jazzy un peu triste. Bill Simmons et Zach Lowe l’ont glissé au micro. Les cartons sont peut-être déjà prêts. Direction Seattle, ou ailleurs, avec ou sans trompettes.
Depuis leur arrivée à New Orleans en 2002, les Pelicans (ex-Hornets) n’ont jamais réussi à réellement captiver leur public. Malgré quelques saisons prometteuses et des talents comme Chris Paul ou Anthony Davis par le passé, la franchise n’a jamais dépassé une demi-finale de conférence. L’ambiance au Smoothie King Center est tiède. Les audiences stagnent et le cœur de la Louisiane bat clairement pour le football. Avec un bail expirant en 2029 et un potentiel acheteur prêt à payer les frais de relocalisation, la menace est bien réelle.
New Orleans Pelicans 25-26 ⚜️ pic.twitter.com/92x1Jjhj4I
— PelicansEthan (@pelicansethan) July 22, 2025
Zion Williamson est censé être le visage de la franchise. Mais entre blessures, doutes sur son leadership et irrégularité, la superstar tarde à prendre les rênes. Joe Dumars, nouveau patron des opérations basket, ne s’y trompe pas.
« Je lui ai expliqué que ces statuts s’accompagnent de responsabilités, et qu’à 25 ans, il était temps pour lui de les assumer pleinement. »
Des mots forts, pour un joueur attendu au tournant. Même l’arrivée de Jordan Poole cet été n’a pas suffi à faire monter l’excitation autour de cette équipe. New Orleans attend toujours un déclic qui tarde à venir.
Joyeux anniversaire à monsieur Zion Williamson, qui fête ses 25 ans ! 👀🎂
Hâte de voir ce que lui réserve la suite…on est très loin d’avoir encore tout vu.pic.twitter.com/6PK0lo4QCN
— 50 Nuances 🇺🇸🏀 (@50NuancesDeNBA) July 6, 2025
Si les Pelicans devaient bouger, Seattle semble en pole position. La ville n’a jamais digéré la perte des Sonics et l’enthousiasme y est intact. Avec une arène NBA-ready, une base de fans solide et un potentiel marketing énorme, les arguments sont là. Et à la différence de New Orleans, le basket y est une religion. Alors, faut-il encore croire à un miracle cajun ou acter la future migration des oiseaux vers le Nord-Ouest ?
Et si, dans quelques années, le logo des Pelicans trônait fièrement à côté de la Space Needle ? Rien n’est encore acté, mais la NBA n’attend pas les retardataires. Si Zion Williamson ne devient pas (enfin) ce qu’on attend de lui, et si les fans de New Orleans ne se réveillent pas la migration pourrait bien devenir inévitable. Au fond, qui versera une larme hors de Louisiane ?
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