On a vu un très beau match hier soir avec la réception des Warriors au Toyota Center de Houston. Mais à la fin, comme souvent, le résultat est le même: victoire de Golden State 124-114.
On pouvait regretter avant le match les absences des deux leaders offensifs et anciens coéquipiers, le potentiel MVP James Harden et le vilain Kevin Durant. Mais étant donné le spectacle offert par ces deux équipes, on ne peut pas vraiment se plaindre. On avait vu avant-hier des Warriors mis en difficulté par une surprenante équipe de Dallas qui n’avaient pu empocher la victoire qu’après un exploit de Steph’ Curry au presque buzzer. Face aux Rockets également, le suspens a été présent, mais cette fois pendant 3 quart-temps seulement. Un coup d’accélérateur aura permis aux Dubs de prendre une avance et ne plus la lâcher. On peut tout de même regretter que ce soit si “facile” pour les Warriors : il leur suffit de se concentrer quelques minutes pour gagner des matchs. Alors parfois on assiste à quelques sautes de concentration mais les résultats étant toujours aussi excellents, on ne peut pas les blâmer.
On a pourtant eu des Rockets plutôt bons malgré une adresse à 3 points assez faible (17/50), un Ryan Anderson qui n’a pas trouvé la mire (6 points à 2/5), un Trevor Ariza très maladroit (1/8 ) qui s’est même fait mal suite à un atterrissage sur Usher en compagnie de Steph’ Curry. Même Capela n’a pas été étincelant avec “seulement” 15 points et 10 rebonds). Chris Paul et Eric Gordon ont, quand à eux, fait le job et même plutôt bien puisqu’ils finissent respectivement à 30 points à 12/24 et à 28 points à 10/22. Mais la surprise du soir, le facteur X, c’était bien le joueur que les Rockets ont signé il y a à peine une semaine, Gerald Green. 29 points à 9/16 aux tirs dont 8/15 à 3 points. Un arrosage comme on les aime mais lorsqu’on a sa réussite (on pense à un trois points improbable avec la planche notamment) et son insolence, on peut se permettre cette sélection de tirs. Le trio CP3-Gordon-Green aura tout de même inscrit la bagatelle de 87 points, malheureusement pour eux inutiles, même si cela reste un bon présage pour les semaines à venir sans Harden.
Si l’orgie au scoring de ces trois là ne leur a pas permis de repartir avec la victoire, c’est tout simplement parce que leurs adversaires étaient trop forts. Une avance gérée d’une main de maître, sans forcer, pendant 3 quarts temps, avant de faire un run décisif à 8 minutes de la fin porté par un très bon Klay Thompson (31 points à 7/10 à trois points), puis deux trois points inscrits dans le money-time par les deux Splash Bros pour définitivement assassiner les joueurs de Houston. Alors oui, les joueurs d’Oakland n’ont pas beaucoup défendu mais n’oublions pas que l’un des meilleurs contreurs de la Ligue, Kevin Durant, était absent. Puis quand on est aussi forts en attaque, à quoi ça sert de défendre ? Pour parler stats, on peut noter les 29 points d’un Curry étincelant depuis son retour mais surtout le triple-double de Draymond Green, son deuxième de la saison avec 17 points, 14 rebonds et 10 passes décisives. Une belle performance validée par l’homme à tout faire des Warriors qui, même s’il est toujours aussi énervant à hurler sur tout ce qui bouge, est toujours aussi fort.
C’est la sixième défaite en huit matchs pour les Rockets qui commencent à voir les Spurs se rapprocher tout doucement. Les Warriors, eux, s’éloignent petit à petit et s’installent comme le solide leader de la conférence Ouest avec un bilan de 31 victoires pour seulement 8 défaites.
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