Miracle à New-York : Frank Ntilikina joue et les Knicks l’emportent !!!

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Avec 11 matchs proposés cette nuit, il était difficile de faire un choix, mais avec des matchs NBA une heure plus tôt que d’habitude (merci le décalage horaire) il y avait de quoi s’en mettre sous la dent. Encore aurait-il fallu poses ses yeux ailleurs qu’au Madison Square Garden…

Ceux qui ont l’habitude de s’infliger regarder des matchs des Bulls ou des Knicks le sentaient probablement venir : le basketball proposé par les deux équipes n’est pas un régal visuel. Grace à sa bonne activité au rebond, Mitchell Robinson arrive à débloquer le score pour les Knicks sur un rebond offensif, mais aucun de ses partenaires ne règle la mire. Côté Bulls, Otto Porter Jr rentre un tir primé et Wendell Carter Jr file au dunk sur contre-attaque, de quoi donner rapidement 12 points d’avance aux Bulls. Quel triste spectacle pour les fans des Knicks, qui voient leur équipe inscrire 6 pauvres points sur les 8 premières minutes… Il faudra attendre la rentrée de Bobby Portis (3/3 en sortie de banc) et de son regard de tueur en série pour emmener un semblant de dynamisme côté Knicks, mais Thaddeus Young lui répond à chaque fois pour les Bulls, avant que Coby White ne vienne carrément rentrer un superbe stepback au buzzer (33-15).

Alors que le nouveau chouchou du MSG Frank Ntilikina ne profite pas de ses minutes accordées pour se mettre en valeur, Wayne Ellington lui sanctionne directement à 3-points et permet aux Knicks de recoller. Après un dernier match de nouveau très compliqué, Zach LaVine se signale avec quelques bons tirs mais continue à alterner le bon et le mauvais, comme Lauri Markkanen… Maladroit lors du premier quart, RJ Barrett se signale avec plusieurs jolies pénétrations finies après contact (42-32). Sans faire de bruit il y a un homme qui réalise un super match côté Bulls et c’est Wendell Carter Jr, précieux dans ses placements et auteur de 12 points avant la pause : 52-42.

De retour des vestiaires, le pivot de Chicago ne baisse pas de rythme et oppose plus qu’une simple résistance à Mitchell Robinson, allant chercher des rebonds offensifs au dessus du géant New-Yorkais. LaVine et Markkanen s’échangent des caviars sur contre-attaque et la défense des Knicks prend l’eau sans être capable de leur rendre la pareille. Si le basket avait une odeur, ce soir il sentirait la … à New-York… On pourrait presque croire cette équipe en plein tanking, triste pour un 29 Octobre… Mais comme La Mecque du basketball ne s’appelle pas ainsi pour rien, un début de miracle va se produire : Bobby Portis est de nouveau agressif en sortie de banc et vient finir plusieurs fois au cercle avec les fautes en prime, imité par un Marcus Morris Sr jusqu’ici en grande difficulté et qui rentre un tir improbable du corner.

Avec seulement 8 points de retard à l’entame du dernier acte, tous les espoirs étaient permis pour les Knicks. Frank Ntilikina ne ménage pas ses efforts en défense mais il reste maladroit à 3-points (0/4). Pas grave, Bobby Portis continue son chantier face à Lauri Markkanen et Kevin Knox trouve un peu d’adresse extérieure pendant que les Bulls piétinent (88-85). Quel changement de momentum, alors que les hommes de Jim Boylen semblaient tenir facilement ce match ! Après une grosse soufflante pendant le temps-mort suivant, ses Bulls sortent la tête de l’eau et causent la 8ème (oui HUIT) pertes de balle de Julius Randle, ce qui permet à Markkanen et LaVine de punir sur contre-attaque. Un sursaut de courte durée puisque RJ Barrett leur répond immédiatement et Bobby Portis envoie un tir du parking : 98-100 et FIRST LEAD pour les Knicks à 1min47 de la fin ! Quel timing ! Le MSG est en feu, et il explosera totalement après un nouveau tir à 3-points de leur héros du soir, juste après une possession mal gérée par LaVine : 98-105 score final et le Garden scande des « Bobby Portis ». Putain si on nous avait dit ça avant l’entame de ce match…

Face à son ancienne équipe, l’intérieur aura réalisé une prestation XXL (28 points, 11 rebonds et 2 contres). Comme depuis le début de la saison, les Bulls ont du mal à être concentrés sur 48 minutes et ils le payent encore ce soir. Quel manque de régularité chez ce groupe, à titre individuel comme collectivement. N’oublions pas de féliciter les Knicks, brouillons mais motivés et qui ont su trouver les ressources nécessaires pour renverser ce match et obtenir la première victoire de leur saison (1-3).