Ce soir c’est l’ouverture du TDD Tour, l’occasion parfaite pour mater la NBA entre fans. Et comme le hasard fait bien les choses, le match diffusé à Lyon sera la très belle rencontre entre les Rockets et les Mavericks, deux équipes fortes de cette conférence Ouest.
Si avec 11 victoires pour 5 défaites et une troisième place de la conférence les Rockets sont « à leur place », voir Dallas en 6ème position avec juste une petite victoire en moins que leurs adversaires du soir est une petite surprise. Avec l’arrivée de Kristaps Porzingis et un banc attendu comme solide, on pouvait deviner que les Mavs seraient meilleurs que l’an passé, mais de là à jouer les grands dans la conférence la plus relevée ?… Eh bien oui c’est possible, c’était sans compter sur le phénomène Luka Doncic.
Rookie de l’année la saison dernière, le Slovène avait déjà montré qu’il n’était pas un jeune joueur comme les autres, mais personne ne s’attendait à ce qu’il soit aussi dominant dès sa saison sophomore : triples-doubles en pagaille, leadership incroyable, clutchitude monstre, le meneur s’éclate et les compliments ne tarissent plus à son encontre et même NBA 2K a été obligé de faire décoller sa note pour lui filer 93 d’overall pour coller à la réalité. Alors que ses Rockets s’apprêtent à devoir défendre sur lui ce soir, Mike D’Antoni s’est même permis quelques comparaisons avec sa star James Harden :
» Il va vous prendre à son rythme, à sa vitesse. Il ne perdra jamais ce contrôle, il va vous piéger et vous ralentir. Il est si fort, James et Doncic sont de la même caste. Ils peuvent jouer à leur vitesse, comme Steve Nash. Ce sont des joueurs particuliers, c’est honnêtement très dur à expliquer. C’est difficile de décrire quelque chose d’aussi spécial. C’est le talent. C’est un facteur X que vous ne pouvez expliquer. Que vous ne pouvez coacher. Certains l’ont, d’autres ne l’ont pas. James et Doncic l’ont. » Mike D’Antoni via Houston Chronicle
Si certains rebondiront sur son « que vous ne pouvez coacher », D’Antoni étant souvent critiqué pour son manque de variété dans ses systèmes, il faut bien reconnaitre que le coach des Rockets dit vrai. Le Slovène appartient à cette catégorie de superstars qui pèsent directement et totalement sur le jeu. Il n’est d’ailleurs pas le premier coach adverse à vanter le niveau de jeu de Doncic, Steve Kerr affirmait lui aussi qu’il jouait comme le meilleur homme sur le terrain chaque soir. Quand à Rick Carlisle, il ne peut que se satisfaire de l’incroyable saison de son petit protégé, qui frôle le triple-double de moyenne.