Battus 4-3 en finales de conférence Ouest par les Warriors, les Rockets et Mike D’Antoni ont dû se contenter de mater les finales NBA à la télé.
Autant dire que ces deux dernières semaines ont du être longues dans le Texas. Alors qu’ils menaient 3-2 face à l’escouade de Steve Kerr, les Rockets se sont finalement inclinés, la blessure de Chris Paul n’aidant certainement pas. S’il est impossible de réécrire l’histoire, les regrets doivent pleuvoir dans l’esprit de Mike D’Antoni, qui passe de nouveau à deux doigts des finales depuis un long moment.
» J’espérais que les deux équipes et que Houston gagne, mais je ne sais pas comment cela aurait pu se produire. Mais avant tout, je suis un fan du jeu. J’étais impatient parce que c’est du grand basket et on veut voir ce qu’il se passe. Puis on réfléchit un peu et on se dit : ‘Oh mince’. » Mike D’Antoni via Houston Chronicle
D’un point de vue basket, ces finales n’ont pas été forcément un régal, du moins que d’un seul côté. Hormis un Game 1 excellent, où les Cavaliers ont bien failli créer la surprise, ils ont par la suite affiché une réelle incapacité à rivaliser avec la troupe d’élite des Warriors. En voyant ce spectacle, Mike a dû encore plus regretter son élimination, se disant que ses Rockets avaient tout à fait le niveau pour l’emporter face à cette équipe de Cleveland. Passer tout proche du titre sans l’emporter, c’est une vraie habitude chez l’ancien moustachu, qui date même d’avant sa carrière de coach. Lorsqu’il évoluait comme meneur à l’Olimpia Milano, il avait perdu plusieurs finales avant d’enfin emporter deux Euroleague successives en 1987 et 1988. Le genre d’expérience qui a dû lui apprendre à échouer avant de réussir, donc pas de quoi se laisser abattre pour D’Antoni.
» Oui ça fait mal. C’était une incroyable saison régulière, mais nous avons été trop court. J’ai apprécié chaque jour; chaque match. Il s’est passé tellement de choses, tellement de satisfaction que c’est dur d’oublier tout ça. Il faut valoriser chaque étape et espérer pouvoir toutes les franchir l’an prochain. On sera meilleur l’an prochain. Nous avons du travail à faire pour nous racheter. «