NBA – Il y a des départs qui font du bruit, et puis il y a ceux qui tombent comme un contre de Serge Ibaka dans un Game 7. Masai Ujiri quitte Toronto… à 4 jours de la Free Agency. Oui, vous avez bien lu. Et je ne sais pas vous mais on a bien l’impression que Toronto est en train de se couler tout seul avant même le début des hostilités.
Arrivé en 2013, Masai Ujiri a transformé les Raptors en une vraie équipe de l’Est, et surtout en champions NBA 2019 grâce au pari Kawhi Leonard. Visionnaire, respecté, parfois craint, il a bâti l’une des meilleures dynasties canadiennes (bon, la seule en fait). Mais tout ça, c’était avant les années galère.
This was about 60 hours ago, with Masai Ujiri welcoming Collin Murray-Boyles to Toronto.
Surprising timing, to say the least.pic.twitter.com/jqu38nUA6R
— Adam Laskaris (@adam_la2karis) June 27, 2025
Entre des choix de Draft douteux, une addiction aux ailiers, et une défense des postes 1 et 5 façon passoire IKEA, Masai Ujiri commençait à lasser. En interne, le boss n’avait plus le même backing : le rachat des parts de Bell par Rogers Communications a inversé les rapports de force, laissant Masai en porte-à-faux. Son ego XXL a-t-il aussi fait pencher la balance ? Probable. En attendant avec son aura et ses connaisance on a aucun doute. Il va retrouver une nouvelle équipe. Et pourquoi pas chez les Hawks ? Ou continuer de développer le basket en Afrique ?
Une énorme cote depuis la construction des Raptors 2019 et le titre, de plus en plus décrié ces derniers temps…mais Masai Ujiri ne devrait pas avoir trop de mal à trouver nouveau poste en NBA.@TheSteinLine avait rapporté en mai un intérêt des Hawks, qui cherchent toujours un… pic.twitter.com/36xwpc2Qzq
— 50 Nuances 🇺🇸🏀 (@50NuancesDeNBA) June 27, 2025
On est à quatre jours de l’ouverture de la Free Agency, et le GM saute maintenant ?! Le nouvel arrivant n’aura même pas le temps d’ouvrir son Google Agenda. Collin Murray-Boyles et Alijah Martin, fraîchement draftés, doivent se demander s’ils ont signé dans un projet… ou dans un feuilleton Netflix.
12 ans, une bague, quelques masterclass et un paquet de moves discutables plus tard, Masai Ujiri quitte Toronto. Pas sûr qu’on lui érige une statue tout de suite, mais un bon documentaire, ça oui. En attendant, le siège du GM est vide. Qui sera assez fou pour le remplir en 96h ?
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