Après un transfert avorté au dernier moment en 2015, DeAndre Jordan a finalement rejoint Dallas cet été. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le pivot est déjà comme un poisson dans l’eau au sein de sa nouvelle équipe.
En arrivant aux Mavericks, tout le monde savait ce que DeAndre Jordan apporterait à son équipe : des rebonds par dizaines, des écrans solides, une énorme protection dans la raquette et des finitions en puissance dans la peinture adverse. Avec 15.3 points, 14.7 rebonds et 1.8 contres en moyenne par rencontre, on peut dire que le pivot tient toutes ses promesses !
Mais là où DeAndre Jordan a surpris tout le monde, et plus particulièrement hier soir face au Jazz, c’est sa capacité à donner de bons ballons à ses partenaires. Hier, c’est 9 offrandes qu’il a envoyé à ses partenaires, souvent sur des remises en sortie d’écran. Un plus non négligeable dans son jeu et qui le fait tourner à plus de 3 passes décisives par rencontre, lui qui en faisait moins d’une par match aux Clippers. S’il y a bien un joueur qu’on n’imaginait pas frôler le triple-double, c’est bien lui !
Threading the needle for one of DeAndre Jordan’s career-high 9 assists! #MFFL #KiaTipOff18 pic.twitter.com/NTYKcKjcm2
— NBA (@NBA) October 29, 2018
Tout ça, c’est déjà très bien, mais la plus grande nouveauté dans son jeu se passe sur la ligne des lancers-francs. Vous vous souvenez du « hack a Jordan » ? Eh bien c’est de l’histoire ancienne désormais puisque ce bon vieux DeAndre tourne à 86.7% de réussite dans l’exercice cette saison ! En début de carrière, il rentrait moins de 40% de ses lancers, ce qui était quand-même un record de médiocrité assez impressionnant pour un joueur NBA. L’an dernier encore, il n’affichait que 58% de réussite. On parle donc d’une énorme transformation, qui lui permet enfin de finir les rencontres : oui, DeAndre Jordan est devenu un joueur sur qui on évite de faire faute, c’est comme ça et il va falloir s’y habituer.
Si les Mavericks manquent encore de régularité, logique vu la jeunesse de leur effectif, il y en a un qui fait déjà son taff tous les soirs, et qui se permet même de progresser là où personne ne l’attendait. Et dire que les mauvaises langues disaient qu’il ne pourrait jamais être bon sans Chris Paul…
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