Les Bulls ont été l’une des équipes les plus agréables à suivre durant la première partie de la dernière décennie. Des soldats comme Luol Deng et Joakim Noah qui accompagnent le tout jeune Derrick Rose, avant que ce dernier se blesse. Et l’ailier pense que Chicago serait allé au bout sans ce foutu genou.
Parmi les plus grosses interrogations de la décennie 2010, il y a la carrière de Derrick Rose, et le succès des Bulls, qui est directement en lien avec le meneur. Plus jeune MVP de l’histoire en 2011, D-Rose impressionne lors de cette post-season, mais le Heat du big three, écarte assez facilement Chicago en cinq rencontres.
On se dit alors que les Bulls auront leur revanche l’année suivante, d’autant que Derrick Rose avait encore une bonne marge de progression sur son tir notamment. Finalement, le duel entre Derrick Rose, Luol Deng et Joakim Noah contre Dwyane Wade, LeBron James et Chris Bosh à 100% ne verra jamais le jour à cause d’une vilaine rupture du ligament croisé, puis une déchirure du ménisque du meneur. Le plus grand regret de Luol Deng…
Sans la blessure [de Derrick Rose], nous étions sur notre route pour gagner le titre. Si vous regardez toutes les équipes et les organisations qui l’ont gagné, vous voyez que ça a mis du temps, et ensuite, vous brisez la glace. Et je pense qu’avec Thibs [Tom Thibodeau], il avait le bon personnel et les bons joueurs cette année. Je pense que lorsque la blessure a eu lieu, et je ne suis pas là pour dénigrer quelqu’un, nous sommes passés à autre chose trop rapidement sur le Process en laissant des joueurs partir. Pas nécessairement moi, Joakim [Noah] ou Derrick, mais je parle du Bench Mob, par exemple, ils auraient dû rester. Et je pense que ça nous a blessé lorsque nous avons commencé de voir que tout le monde partait.
Effectivement, les Bulls ont le droit d’avoir le seum car tous les espoirs de titre se sont envolés à cause d’une blessure. Mais, dans le même temps, Luol Deng oublie peut-être qu’à ce moment là, le Heat est tout simplement injouable dans leur conférence sur la période 2012-2014. La seule année où Miami était peut-être prenable, c’était en 2011, lorsque Chicago n’a pas saisi sa chance.
Pendant cinq ans et demi, Luol Deng a partagé le maillot avec Derrick Rose, et c’est normal de penser ça lorsqu’on a côtoyé un meneur aussi explosif et aussi fort. Mais du départ, le meneur avait un jeu aérien qui comportait des risques. Et puis, les Bulls avaient certes de bonnes armes, mais ce n’était peut-être pas suffisant pour aller au bout sachant que dans l’autre conférence, les Spurs étaient toujours là et que le Thunder montait au sommet dans la ligue.