Il existe un phénomène en NBA qui touche de nombreux rookies. Certains d’entre eux réalisent parfois de gros débuts pour leur première saison avant de progressivement rentrer dans le rang. On appelle ça le fameux « rookie wall ». Et devinez qui est loin de se le manger dans la figure ?
Oui, Luka Doncic. On ne va refaire une 50ème fois le bilan, le Slovène est un des rookies les plus sensationnels que la NBA a pu connaître depuis le début des années 2000 et l’Amérique comme l’Europe ne cesse de se toucher devant chacun de ses exploits. Dimanche soir, lui et les Mavericks ont empoché une superbe victoire face aux Trailblazers, rattrapant un retard de 15 points. Comme souvent, Doncic avait été le principal auteur de ce comeback avec 13 points dans le dernier quart-temps.
Avant Hier soir en revanche, il a flambé d’entrée avec 10 unités à son compteur personnel dès le premier acte avant de progressivement s’effacer au scoring. Il faut bien reconnaitre que la défense des Rockets s’est bien adaptée au fur et à mesure de la rencontre, en envoyant régulièrement MJ Tucker en mission sur lui et en étant plus physique, mais la vraie raison de sa baisse d’intensité serait tout autre selon Doncic.
» C’était un back to back, c’est toujours plus difficile. Avec le comeback de la veille, c’était encore plus dur. J’ai fait une longue saison l’an dernier, ça commence à être plus difficile. » Luka Doncic via Dallas News
Il est clair que le rythme de la NBA et celui du basket Européen n’a rien de comparable. Alors que dans nos contrées les équipes s’entrainent quotidiennement avant de jouer une à deux fois par semaines, il est fréquent que les franchises Américaines jouent 3 à 4 fois par semaines ! Un rythme effréné qu’il faut apprendre chez les rookie. Même s’il a encore été très polyvalent avant hier soir, avec 21 points, 10 rebonds et 8 passes, Doncic sent qu’il manque un peu plus de jus et la pause du All-Star Game devrait lui faire le plus grand bien, bien qu’il participera au Skills Challenge et au Rising Stars Challenge.