Lou Williams expérimente la vie sans les fans NBA

Source photo : Twitter Clippers

La pré-saison a redémarré hier, dans un nouvel environnement pour tout le monde. Les joueurs, les coachs, les journalistes ainsi que les fans. Lou Williams n’a pas vraiment capté le délire.

La première chose qui choque dans cette NBA new-look à Orlando ? L’ambiance. Sans fans, on entend tout ou presque. Les bruits des chaussures, les joueurs qui crient, s’encouragent, parlent en défense. Il en va de même pour les arbitres et les coachs. Présent dans la salle, la journaliste Taylor Rooks du Bleacher Report indiquait une forte ressemblance avec la summer league. On n’aurait pas pu trouver meilleure comparaison et Lou Williams, présent dans la second unit, a dû lui aussi s’adapter. Les fans apportent ce surplus d’énergie, tant chez les visiteurs qui chambrent, qu’à domicile avec des encouragements :

« Parler comme un fou. Je n’ai jamais été autant vocal durant un match. »

Patrick Beverley n’était pas encore présent, de quoi s’attendre à du bordel durant les matchs des Clippers à l’avenir. En attendant, c’est Joakim Noah qui a repris son rôle, auteur d’une très belle prestation. Les écrans autour du terrain, les « animations », les bruitages, tout ça est aussi nouveau pour les joueurs et lors de cette pré-saison, la NBA essaiera de corriger ce qu’il faut pour une meilleure expérience. Pour l’instant, les fans se moquent gentiment de voir des écrans autour du terrain avec le logo de l’équipe domicile ou encore les supporteurs à travers une télé géante. Toujours durant ce même point presse, Lou Williams ne s’en est même pas vraiment rendu compte, concentré pour la reprise :

« J’étais concentré dans le match. Je ne sais pas à qui s’adresse cette expérience car il n’y a pas de fans dans l’arène. Mais ce n’était certainement pas pour nous. »

Lou terminera d’ailleurs meilleur marqueur du match. Il a dit ses 4 vérités à la NBA, qui semble avoir beaucoup de progrès à faire mais sans fans, et peu importe la créativité, cela perdra forcément de sa superbe, comparée à une situation normale.