L’objectif de Jim Boylen cette saison ? Se qualifier pour les playoffs !

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Englués dans les bas-fonds de la ligue depuis quelques années, les Bulls repartent néanmoins sur de bonnes bases. Jim Boylen, le coach, n’a d’ailleurs pas caché son enthousiasme à ce sujet.

Le 14 juin 1998, Michael Jordan crucifiait Byron Russell et le Jazz d’un shoot à 5.2 secondes de la sirène, le dernier de sa carrière chez les Bulls, celui qui offrait le 6ème titre  à Chicago. C’était il y a 21 ans, et depuis, les Bulls n’ont jamais atteint les Finales. Il y avait de l’espoir, pourtant, au début de la décennie 2010, quand l’équipe construite autour du prodige Derrick Rose grattait les sommet à l’Est. Puis tout s’est effondré avec les blessures, les mauvaises décisions du front-office voire même les crises récurrentes au sein du vestiaire.

Le départ de Jimmy Butler a définitivement provoqué un tournant majeur au sein de la franchise. Le plan ? On repart à zéro et on arrête les conneries. On construit, on développe une structure et le potentiel des jeunes. La saison dernière a justement permis de les jauger et ainsi imaginer qui incarnera l’avenir. Zach Lavine et Lauri Markennen devraient endosser ce rôle, c’est pourquoi les dirigeants ont commencé à ajouter des pièces intéressantes pour les entourer tels Satoransky, Thaddeus Young et Otto Porter arrivés en cours de saison. De quoi s’intriguer, même s’enthousiasmer la saison prochaine. En tout cas, lors du Media Day, Jim Boylen a montré toute l’étendue de ses ambitions :

Jim Boylen: "Our goal for this season is to make the playoffs."

— K.C. Johnson (@KCJHoop) September 30, 2019

« Notre but pour la saison est de faire les playoffs ». On peut comprendre son excitation, mais l’objectif est de trouver une forme de stabilité, une identité sur laquelle se calquer. Rien est impossible, il y a des concurrents derrière et pas des moindres. Le superbe et surprenant été des dirigeants a certainement donné des ailes à l’ancien assistant. Il y a pas mal de chantier à bosser, l’entente d’abord, puis la défense aussi, ça aide pour grimper dans le top 8. Quand on encaisse 115 points par match…

Fans des Bulls, soyez optimistes mais mesurés. Certes la free-agency a été fructueuse, de bons éléments ont rallié Windy City, un duo solide prend forme, il y a de l’espoir, il y a une stratégie mais il faut être patient et éviter de retomber dans la médiocrité.