A deux semaines de la draft, les Wizards décident enfin à se bouger les fesses…sauf qu’ils veulent viser les meilleurs. Certes, c’est bien de viser le haut du panier, mais cependant, le futur GM ne signera pas avec un joli contrat vu la situation de Washington. Mais pour Masai Ujiri, les Wizards sont prêts à faire des énormes sacrifices.
Depuis le licenciement d’Ernie Grunfeld, les Wizards n’ont toujours pas trouvé de General Manager. Il y a eu dans un premier temps la réponse négative de Tim Connelly (Denver Nuggets) et maintenant, la franchise serait prête à passer à l’action pour le General Manager du moment, en la personne de Masai Ujiri.
Il y a quelques semaines, les rumeurs murmuraient que le General Manager des Raptors était intéressé par un autre projet, sans pour autant donner suite. Sauf que quelques semaines plus tard, les Raptors sont à une victoire de titre NBA et qu’il a été très très chaud à gérer avec les cas Kawhi Leonard et Danny Green, et peut-être celui de Marc Gasol.
Néanmoins, les Wizards seraient prêts à faire une offre alléchante…et difficilement refusable. En effet, Washington serait prêt à donner les clés du camion pour tout le sport de Washington à Masai Ujiri. Ainsi, la franchise serait prête à lui donner le contrôle de Monumental Sports & Entertainment, qui gère les Wizards, la Capitol One Arena (salle accueillante tous les sports de Washington) et les Capitals (NHL).
D’autre part, il y a plusieurs éléments qui pourraient faire basculer la balance. Il y a tout d’abord la femme de Masai Ujiri, qui est originaire de Washington, et dans le même temps, il est responsable de Basketball Without Borders, qui est situé à Washington. C’est une offre purement business.
Par contre, aucun de ces indices est un signe que Masai Ujiri va signer à Washington. Les Wizards sont très mal gérés et le constat est terrible : l’énorme contrat de John Wall (170 millions de dollars sur quatre ans), qui est d’ores et déjà out pour la saison prochaine, pas de seconds tours de draft jusqu’en 2024, un bilan de 32-50 l’année dernière. Si un titre à Toronto peut le donner le sentiment de devoir accompli, il peut aussi lui donner le sentiment qu’il y a un trophée un défendre.