NBA – Il y a des défaites, et il y a des exécutions publiques. Cette nuit, dans un Paycom Center en fusion tout de bleu et blanc vêtu, le Thunder n’a pas simplement gagné un match. Il a anéanti les espoirs de Minnesota, dans un Game 5 à sens unique qui scelle la série (4-1) et propulse OKC en Finales NBA pour la première fois depuis 2012. Score final : 124 à 94. Il n’y aura pas eu match…
On s’attendait à un sursaut. Un baroud d’honneur. Un dernier hurlement. Mais à la place, on a eu… un silence assourdissant côté Wolves. Le genre de vide que même les loups, les vrais, n’oseraient affronter. Le match ? Expédié en dix minutes. Littéralement. À la fin du premier quart-temps, le Thunder menait déjà 26-9, et le match ressemblait davantage à un show de démonstration qu’à une finale de conférence Ouest.
Si vous cherchiez une définition du mot domination, tapez “Shai Game 5” dans votre moteur de recherche préféré. En 34 minutes à peine, SGA a livré une partition d’orfèvre : 34 points, 7 rebonds, 8 passes, 2 interceptions, 56% au tir. Il a été partout, tout le temps, avec une élégance clinique et une efficacité redoutable. Il finit, bien évidemment, MVP de ces finales conférences en remportant le trophée Magic Johnson… qui d’autre ?
À ses côtés, Chet Holmgren (22 points, 7 rebonds) a verrouillé la peinture et terrorisé l’attaque adverse (pas vrai Ant?). Tandis qu’Alex Caruso a lui transformé le parquet en salon d’exposition pour ses talents défensifs : 4 interceptions, et une activité constante sur les lignes de passe. OKC a fini le match avec 52% au tir, 26 passes décisives, 21 ballons volés, et une défense qui a mis sous vide tout ce qui portait un maillot provenant du Minnesota. Quand on vous dit qu’ils sont prêts pour les Finales NBA…
Côté Minnesota, c’est la fin d’un très beau parcours. Mais aussi le goût amer d’un potentiel mal exploité. Anthony Edwards (19 points à 7/18 au tir) termine sa série dans l’ombre, Julius Randle (24 points) termine, lui, une série frustrante, avec la régularité d’une ampoule défectueuse et malgré une bonne deuxième mi-temps (16 points), se sera réveillé trop tard… Le collectif s’est finalement effondré, le mental aussi. Les Wolves s’arrêtent au même stade pour la deuxième saison consécutive. Et attention aux miches de Chris Finch… ça pourrait chauffer cet été vu comment le discours passe bien !
Le Thunder est de retour au sommet de la NBA. Plus de Kevin Durant, plus de Russell Westbrook, ni de James Harden. Juste une bande de jeunes affamés menée par un Shai Gilgeous-Alexander au sommet de son art, un coach visionnaire (Mark Daigneault), et une fanbase en délire. Prochaine étape : les Finales NBA. Le tonnerre gronde… et ce n’est que le début.
Les Spurs rêvent en grand : Wemby prêt pour la reprise, et un intérêt mutuel avec Kevin Durant
Nouvelle superstar d’ESPN, l’histoire incroyable de Malika Andrews
