Une équipe de shooteurs qui recrute l’ennemi du shoot : Michael Carter-Williams. On vous avoue que ça n’a pas vraiment de sens, d’autant que le joueur n’a même le niveau d’une équipe de G-League (The Daily Dunk ne sponsorise pas cette phrase du rédacteur).
Après avoir perdu Trevor Ariza, les Rockets ne se rattrapent pas du tout en recrutant Michael Carter-Williams pour une année et le minimum. Au delà de son tir médiocre, c’est vraiment surprenant qu’une équipe qui joue le titre signe un joueur qui n’a plus le niveau depuis son titre de rookie de l’année en 2014.
De plus, le poste de meneur n’était vraiment pas une priorité : James Harden, Chris Paul et Eric Gordon suffisent sur les lignes arrières. Ces mêmes joueurs auront la responsabilité de la création et quand l’ancien joueur des Sixers n’a pas le ballon entre ses mains, il ne sert pas vraiment à grand chose.
Ses pourcentages ne plairont pas du tout à Mike D’Antoni (33.2% dont 23.7% à trois points) et on ne voit pas comment MCW peut être utilisé dans le système du coach des Rockets. Sur ce coup là, les Texans n’ont pas eu le nez fin, alors que d’habitude ils sont pourtant très malins pour signer des « steals » à la free agency.
Plutôt que de recruter un meneur, Houston aurait pu/dû se concentrer sur l’aile puisqu’ils ont perdu Trevor Ariza. Cette perte est cruellement liée à la (trop) grosse prolongation de Chris Paul, qui rappelons-le, va toucher près de 44 millions de dollars lorsqu’il aura 37 ans, pendant que d’autres signent des All-Stars à seulement 5.3 millions de dollars…
La première recrue des Rockets se nomme Michael Carter-Williams et ce n’est sans doute pas la signature espérée par les fans des Texans. Ce poste n’était pourtant pas du tout la priorité de Houston…
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