Personne ne l’avait vu venir, hormis le Jazz et leurs fans ! Utah est allé chercher le match 2 malgré l’énorme run de Houston. Mike D’Antoni regrette le manque de sérieux de son équipe, qui s’est trop reposée sur ses lauriers.
Le fond du match ne présageait rien de bon pour Houston. Ce sont les playoffs et les Rockets ont été vraiment suffisants, notamment en défense. Jouant par intermittence, les coéquipiers de James Harden ont laissé leurs adversaires prendre feu, avec une certaine confiance. Ils auront fini par rattraper 19 points de retard mais le Jazz avait bien plus d’énergie afin de terminer la rencontre ! Beaucoup d’ajustements ont été fait par les « underdogs » et c’est maintenant aux favoris de réagir comme le déclare Mike D’Antoni :
« Nous pouvons corriger notre énergie et nous pouvons corriger la concentration nécessaire que nous devons avoir. Vous vous laissez endormir. Vous pensez que ce truc est facile. Ce n’est pas facile. C’est la NBA. Ce sont les demi-finales de conférence. Nous nous sommes en quelque sorte endormis et nous l’avons payé. »
Au final, Houston aura fait un match absolument dingue lors du game 1. 25 points d’avance à la mi-temps et 16 points au final. C’est diamétralement opposé à celui du game 2. A l’image de leur défense dans le 1er quart-temps, les hommes ont été trop laxistes et ont laissé leurs adversaires shooter à plus de 63% au shoot. Les 32 points et 11 passes de James Harden n’auront rien pu faire et avec un Chris Paul efficace seulement par séquence, le très probable futur MVP n’a rien pu faire seul, pour guider les siens à la victoire.
Le collectif a parlé pour les hommes de Snyder. 6 joueurs ont dépassé les 10 points, tout ça grâce à un Donovan Mitchell qui a bien écouté les conseils d’un certain Kobe Bryant, en gérant très bien ses possessions sur pick and roll. A l’image de tous ces shoots crées en périphérie, Joe Ingles a fait filoche durant tout le match : 27 points et 7 paniers à 3 points, ce qui est bien entendu un record en carrière !