Plus la date fatidique du 6 février 2020 approche avec sa trade deadline, plus les avenirs des joueurs semblent flous et incertains. André Drummond n’échappe pas à cette situation et voit chaque jour une nouvelle possible destination s’offrir à lui. Si les Charlotte Hornets ont été les premiers à manifester un intérêt pour le joueur, les Dallas Mavericks et les Atlanta Hawks ont rapidement pris le relais. Enfin, vendredi ce fut au tour des New York Knicks de rentrer dans la course au pivot.
La saison des Detroit Pistons prend depuis quelques temps un très mauvais tournant. Avec un bilan de 14 victoires pour 26 défaites qui leur confère une maigre 11e place à l’Est, les ambitions de cette équipe sont forcément revues à la baisse. La blessure de leur franchise player Blake Griffin pour le reste de la saison n’aide pas, malgré la compensation que son équipe pourrait obtenir avec leur récente demande de Disabled Player Exception, qui pourrait s’élever à un peu plus de 9 millions de dollars. Tous les éléments sont donc réunis pour que Detroit entame une période de reconstruction, et celle-ci passe inévitablement par un trade d’André Drummond.
Mais alors, quelles sont les destinations crédibles pour le pivot de 26 ans ? Si on rapporte dans la presse que les Knicks auraient fait une offre vendredi pour Drummond, il semblerait que ce soit en réalité Detroit qui ait fait le premier pas vers l’équipe de la grosse pomme. Ainsi, le management de Motor City aurait proposé un package comportant le big man Julius Randle et le meneur frenchy Frank Ntilikina contre Drummond et un autre Pistons, probablement Luke Kennard.
Si les Pistons se tournent aussi brusquement vers les Knicks, c’est parce que la piste longtemps évoquée d’une association André Drummond-Trae Young du coté d’Atlanta semble tomber à l’eau. En effet, le management des Hawks aurait refusé d’inclure dans le trade un premier tour de draft chère à Detroit. Si le GM des Pistons souhaite trader Drummond, ce n’est pas seulement pour se débarrasser de contrats expirants mais aussi pour obtenir une contrepartie qui pourra se traduire dans l’avenir, un jeune espoir ou un premier tour de draft.
Enfin, le gros point noir au trade potentiel de Drummond réside dans le fait que le Big Man n’a plus qu’un an de contrat, avant une player option de 28 millions de dollars que le joueur a déjà prévu de décliner. Ainsi, à l’image de Kemba Walker en 2019 avec les Charlotte Hornets, les autres franchises ne seront pas emballées à l’idée de trader un joueur qu’elles pourront de toute façon récupérer à la prochaine free agency.